OBELYSKKH White lightnin' [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 63.24 Style : Doom/Psychedelic/Stoner |
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Infos :Dispo aussi en LP | ||||
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ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 04 décembre 2012 , réalisée par Doc.Douggy | ||||
OBELYSKKH, avec son orthographe inhabituelle, vient de Bavière, Fürst, plus exactement. Le combo de Doom fondé en 2008 par T-Bone (guitare/synthé) et A.D (guitare/chant), vite rejoints par Steve "The Krusher" Paradise (DESERT SUN) à la batterie et Dirty Dave (basse) en est à son second album "White Lightnin'". Histoire apparemment véridique, suite à la sortie de leur premier essai "Mount Nysa" (totalement auto-produit) et la publication d'un live de deux minutes sur un site de partage de vidéo connu de tout le monde, le groupe s'est attiré les demandes de nombre de promoteurs Allemands et Européens qui les ont baladés sur les routes et festivals. 2 ans plus tard et une sortie chez Exile on Mainstream records, voilà nos Teutons de retour pour vous en mettre plein les oreilles. Enregistré et mixé par Billy Anderson en personne (SLEEP, NEUROSIS, HIGH ON FIRE et j'en passe), doté d'une pochette évocatrice tout en occultisme et psychédélisme, je m'attends donc à une claque sonore avec ce "White Lightnin'" Et ce, dès l'intro "The Enochian Keys" aux accents "zen/space", qui met en avant une guitare lourde (bah oui, c'est du Doom) synthé et fuzz pour une épopée qui durera près d'une heure. Cette intro et ses 5 minutes au compteur prépare l'audition à ce qui va suivre. Dans une veine proche d'UFOMAMMUT ou SLEEP, OBELYSKKH met en avant les ambiances et les riffs de guitare lancinants possédant quelques variations, comme une montée de psychotropes. "Elegy", qui fait office de première offrande, sonne un poil "Sludgy" avec ses vocaux mi arrachés-mi incantatoires, d'autant que la puissance sonore permet d'apprécier chaque vibration jusqu'au plus profond de nos conduits auditifs. La descente tourbillonnante s'enchaîne avec les compos que sont "The White Lightning" et son intro qui en arrachera plus d'un de sa torpeur; "Mount Nysa" qu'Al Cisneros lui-même aurait pu composer, tant l'influence de SLEEP est présente (et qui d'ailleurs voit la participation de Malte Seidel (BLACK SHAPE OF NEXUS) en guest vocals), ou "Abysmal Desert Canyon", qui comme son nom l'indique sonne "Desert", mais plus celui de Gobi que celui de Californie. OBELYSKKH dévoile ses capacités et influences et n'hésite pas à user les cordes et les effets pour voyager plus profond encore dans un état végétatif hallucinatoire. Pour ma part, les perles de cet album restent "Amphetamine Animal", basse overdrivée au max, une lourdeur à faire résonner les intestins et son côté "mauvais trip sous acide" et enfin, le dernier morceau de l'album, "Invocation to the Old Ones", titre fleuve (avec encore la participation de Malte cité plus haut), pratiquement 16 minutes au chrono, déclinant une première partie chamanique avant d'enfoncer le clou et d'animer un brasier qui, en l'honneur des Anciens, ne me laissera pas tranquille, jusque dans mes cauchemars. 7 titres dans la pure veine "Doom/Stoner/Sludge/Psyché" qui raviront les amateurs et les connaisseurs. Entre mauvaise descente de trip et invocations au dieux païens, OBELYSKKH avec rien que son 2e album en 4 ans d'existence peut déjà faire office de digne représentant du genre aux côtés des plus grands. A ne louper sous aucun prétexte et ce, à n'importe quel moment de la journée ou de l'année. |
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