KAMELOT Silverthorn [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 53.57 Style : Power/progressif metal |
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ORIGINALITE |
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PRODUCTION |
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Chronique : 18 novembre 2012 , réalisée par daills | ||||
Beaucoup de questions entouraient la sortie de ce nouvel opus de KAMELOT. Si le groupe n’a jamais caché son attirance pour la thématique du bien et du mal (cf. l’adaptation de FAUST sur ‘ Epica’ puis ‘The Black Halo’), c’est indiscutablement vers le côté le plus obscur de la force qu’il s’était tourné ces dernières années avec des albums aux sonorités plus sombres, plus ‘gothiques’ : ‘Ghost Opera’ (2007) et ‘Poetry For The Poisoned’ (2010). En est-il de même sur ‘Silverthorn’ ? D’autre part, quelle orientation musicale peut donner l’arrivée du nouveau chanteur, Tommy Karevik, à qui revient la lourde tâche de remplacer un Roy Khan dont l’empreinte vocale colle au groupe ? Tout d’abord, les fans peuvent se rassurer sur la production du disque. KAMELOT semble avoir accordé une importance particulière à son nouveau-né, comme si son avenir en dépendait. L’artwork est soigné : une belle pochette, des photos du groupe travaillées et un son énorme ! Musicalement, on retrouve toutes les influences chères à KAMELOT : du powermetal épique et rapide (‘Sacrimony’ ou ‘Veritas’), des passages progressifs et des morceaux plus sombres comme ‘ Prodigal Son’. Le morceau éponyme ‘Silverthorn’ est un bel exemple de ce melting-pot musical. Cependant, c’est clairement l’aspect mélodique qui prend le dessus sur cet album, ce qui nous replonge avec bonheur dans la période de ‘The Black Halo’ (2005). En ce qui concerne la voix du nouveau chanteur, Tommy, elle ne déstabilisera pas les fans puisque vraiment très proche de celle de Roy Khan, tout juste un peu plus aiguë. En tout cas, l’identité de KAMELOT est préservée et reconnaissable dès la première écoute. Le chant de ce dernier est de plus très varié, toujours tout en finesse et empreint d’émotions. Pour enrichir notre plaisir, KAMELOT a su apporter ça et là quelques éléments qui renforcent la variété et la richesse de ce disque : un passage de chant extrême sur ‘Sacrimony’, les influences folks sur ‘Veritas’, les chœurs d’enfants sur ‘Silverthorn’ ou encore la magistrale introduction de ‘Prodigal Son’ qui nous plonge tout droit dans une église avec un très beau chant religieux. Si, comme moi, vous aviez été déçus par les dernières productions de KAMELOT et que vous regrettiez l’époque de ‘The Black Halo’, alors cet album est fait pour vous et ne vous décevra pas. KAMELOT a su retrouver toute sa grandeur en évoluant sans pour autant faire de concession sur son identité. |
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