A LIFE ONCE LOST
Ecstatic Trance [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 37.04
Style : Mathcore
  Infos :Disponible en cd digipack, ainsi qu'en trois vinyles de couleurs différentes (noire, orange ou multicolore) incluant un poster et une dropcard.
  Contact label : http://www.season-of-mist.com/
  Contact groupe : http://www.alifeoncelostofficial.com/ http://alifeoncelost.bandcamp.com/album/ecstatic-trance
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 novembre 2012 , réalisée par Mary.Scary
   
On dit que l’habit ne fait pas le moine, il ne faut donc pas se fier aux gentilles têtes des membres de A LIFE ONCE LOST ni à la goth touch de leur nom pour être capable de deviner leur style de musique si on ne connaît pas. Né en 1999, ce groupe américain puise son inspiration dans des pointures telles que CONVERGE, THE DILLINGER ESCAPE PLAN ou encore LAMB OF GOD et cherche à créer un mélange des styles afin qu’il en résulte un metal dit « moderne ». Cette année, c’est chez Season of Mist qu’ils ont signé leur sixième album, « Ecstatic Trance », bien décidés à convaincre les foules.

D’abord, comment peut-on définir A LIFE ONCE LOST ? Deathcore, metalcore, groove metal… Il semble que personne n’arrive à s’entendre sur le style musical qu’offre le groupe. Là où tout le monde s’accorde, c’est qu’ils ne font pas dans la dentelle, ou alors il s’agit d’une dentelle qu’on prend plaisir à salir et à brûler. Contrairement à ce que l’artwork sous-entend, aucune destination exotique n’est au programme ; c’est dans des ruelles sombres, froides et mal peuplées que vous déambulerez avec sans doute une bagarre prévue à chaque coin de rue.

Aussi, avec un « Something Awful » en guise d’ouverture, il ne vaut mieux pas souffrir d’une migraine car BOB MEADOWS hurle à cœur ouvert encourageant son acolyte, DOUG SABOLICK, à créer des riffs brutaux et atrabilaires. Dès les premières notes et cris de « Ecstatic Trance », le nom d’un groupe suédois me vient à l’esprit, tellement la ressemblance y est frappante, bien que ALOL semble se positionner juste un cran en dessous sur l’échelle du Mal : MESHUGGAH. Et cette similitude dans la musique tout comme dans le chant ne se limite pas à ce premier titre mais s’étend à l’intégralité de l’album, une caractéristique qui semble être présente dans la totalité de la discographie de ALOL.

Proposant régulièrement des soli presque dignes d’un metal progressif, « Ecstatic Trance » est un réel paradoxe puisqu’il est à la fois varié et répétitif. Tous les morceaux ont la même signature mais chacun a sa propre mélodie maîtresse, créant un ensemble logique comme le sont les différents chapitres d’une même histoire.
Quelques titres arrivent pourtant à se démarquer quelque peu de la masse ; « Madness is God » pourrait éventuellement justifier le terme de groove metal mentionné par le groupe lui-même et « Empty Form » ainsi que « The Blues » ont un côté plus optimiste et noise rock de par leurs riffs joués quelques notes plus aiguës que la tendance générale, mais l’ensemble peut être pris en exemple pour illustrer le mathcore.

ALOL propose dans cette galette un petit bonus en prime, la reprise explosive d’« Asteroid » de KILLING JOKE, qui se révèle être un excellent choix puisque le groupe a le style adéquate pour ce morceau, ne dénaturant pas le titre original et ses ambitions.

A LIFE ONCE LOST et son « Ecstatic Trance » n’ont rien de très original et parleront très vite aux fans de MESHUGGAH ou, au contraire, les décevront à cause de leur mimétisme. Cet album est itératif mais aussi et surtout brutal du début à la fin, ce qui sous entend qu’il n’y a aucune pause dans cette suggestion de violence. Revenez à votre ballade dans le quartier malfamé évoqué plus haut et visualisez une de ces fameuses rixes qui durera presque quarante minutes. « Ecstatic Trance » sera alors la musique d’ambiance idéale.







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