G.M.B.C Complete omnivore [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 14.21 Style : Punk hardcore polymorphe |
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Chronique : 12 novembre 2012 , réalisée par ZERO | ||||
Good morning bleeding city ! Voilà une annonce digne de l'accroche d'une matinale de radio en période de fin du monde . C'est aussi la signification de l’acronyme GMBC, derrière lequel se cachent quatre parisiens survoltés . Si vous allez faire un petit tour sur youtube , vous pourrez constater par vous même que ces gars ont l'air sacrément déjantés (voire dérangés) et qu'ils ne font pas dans la dentelle . Dans cette optique de violence débridée et une volonté permanente de bousculer son auditoire, « Complete Omnivore » se pose là . Huit titres (aux noms aussi improbables que « Ras ras rasputin » ou « Moto salad ») pour un total de 14 minutes . Court en effet, mais bougrement intense ! GMBC se sont vu coller bon nombre d'étiquettes sur leur son et pour cause, difficile de les faire rentrer dans une case . C'est là tout le charme du combo, qui prend un malin plaisir à brouiller les pistes sans jamais perdre son identité en chemin . Tour à tour punk, rock 'n roll sauvage, hardcore, post hardcore, mathcore ou brutal, il est inutile de chercher à les classifier . On sent malgré tout des influences récurrentes comme CONVERGE ou DILLINGER ESCAPE PLAN, les deux ténors en matière de hardcore barré . Les tempos sont rapides, énervés, et pourtant ils trouvent le moyen de placer intelligemment des breaks lourds et pesant, entrecoupés de riffs jumpy et carrément funs (« Fat on Dry ») . GMBC n'est jamais à court de surprises auditives , toujours de bon goût qui plus est, à grand renforts de mises en places intelligemment pensées et orchestrées (« Moto Salad » et son intro syncopée) . Musicalement, pour reprendre une expression utilisée à tort et à travers, « ça joue grave » . Aux cordes ou à la batterie, rien n'est à jeter , on est techniquement proche du sans faute tant les compos sont exécutées avec maestria . Les titres s’enchaînent sans le moindre de temps mort, condensant un panel rythmique et harmonique si varié qu'on en aurait presque le tournis . Le chant, lui, est clairement hardcore, plutôt classique si ce n'est que le placement est redoutablement efficace et que le timbre de voix du chanteur s'accorde parfaitement à cette furie instrumentale . Il en résulte qu'à chaque titre on se prend une nouvelle claque et malgré la brièveté de l'opus, il vous faudra un certain nombre d'écoutes pour appréhender toutes les subtilités de ce « Complete omnovore » . Alors soit, avec un album qui ne passe pas la barre des quinze minutes on est proche de la saillie auditive... Mais GMBC va vous violer les tympans, et le pire, c'est que vous en redemanderez illico ! |
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