ENTROPIA
Black Drop In Clear Water [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 36.00
Style : Death atmosphérique
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.entropia-invictus.com http://www.myspace.com/entropiainvictus
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 12 novembre 2012 , réalisée par Chart
   
ENTROPIA se forme en 2006 en Auvergne. Très vite, le groupe se lance dans l’enregistrement d’un premier album, « From Chaos Born ». Deux autres lui succéderont « The Dark Pages » en 2008 et « Obscure Rising », en 2010. A cette époque, Marie assure le chant tandis que Jérôme complète de son chant death le lyrisme de Marie. Ce nouvel album, enregistré au "Conkrete Studio" est une sorte de nouveau départ pour le groupe. Marie a quitté le navire et un nouveau batteur vient tout juste de rejoindre ENTROPIA. Nous sommes donc plutôt curieux de voir ce que nous réserve ce « Black Drop In Clear Water ».

Forcément, le départ d’une chanteuse ne peut que donner une direction nouvelle. Soit on continue sur la même lancée, soit on essaie autre chose. Cela dépend des groupes, mais j’ai tout de même en mémoire certains plantages. Ils en sont où d’ailleurs, NIGHTWISH ? Peu importe après tout, on parle de metal, ici, pas des peoples… Cependant, le départ de Marie est intervenu peu de temps avant cet enregistrement et il semblerait bien qu’ENTROPIA ait décidé d’en découdre coûte que coûte. Les prises de risques sont parfois payantes et il semblerait bien qu’ENTROPIA ait su en tirer les meilleurs bénéfices.

Après une rapide introduction bien « cradlienne », ENTROPIA rentre dans le vif du sujet avec « Le Horla ». Certains samples de Marie sont présents, comme une sorte d’hommage mais le reste est très masculin avec des voix death très gutturales. Les arrangements sont excessivement travaillés et c’est ce qui fait la différence entre un groupe expérimenté et un groupe débutant. Si je parlais de CRADLE OF FILTH pour qualifier cette introduction, j’ai encore envie de les citer pour l’ambiance, les arrangements, la manière de composer les morceaux… Les changements de riffs sont nombreux et le travail des deux guitares très riche. La suite reste tout aussi plaisante. « My Own Eschaton » se fait plus direct avec un peu moins de samples et de claviers, tandis que « Keeper Of Truth » ou « Throne » flirtent massivement avec le black metal. Les mélodies sont encore une fois très efficaces. Si on se demande rapidement à quoi auraient ressemblés ces morceaux avec du chant féminin, on l’oublie assez vite car le résultat est nettement satisfaisant tel qu’il est. On retrouve aussi pas mal de mélodies sur des tempos plus légers avec « Man Of Thousand Faces ». Cet aspect du groupe fonctionne lui aussi très bien. On a tout de même la légère impression que le groupe s’améliore au fil et à mesure que s’écoule l’album, comme s’il prenait ses aises. On arrive très vite sur « Omega » et « And Far Beyond », qui nous montrent tout le savoir faire du groupe. L’introduction de ce dernier morceau a elle aussi de beaux accents black/gothiques. On retrouve encore un peu de chant féminin, mais il s’agit cette fois un peu plus d’un monologue, en allemand qui plus est. On croirait presque entendre Sarah Jezebel Deva !

ENTROPIA nous revient avec un album qui pourrait bien être une bien belle résurrection. Si cet album s’est fait avec une certaine pression, on attend avec impatience de voir ce que nous réserve la suite avec un peu plus de recul et d’expérience sous cette formation.







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