WAR FROM A HARLOTS MOUTH
Voyeur [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.10
Style : Math metal
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com
  Contact groupe : http://www.facebook.com/wfahm http://www.myspace.com/warfromaharlotsmouth
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 novembre 2012 , réalisée par Bloody
   
Experimental, core, deathcore tous les genres pour qualifier WAR FROM A HARLOTS MOUTH ont été utilisés... Seulement depuis le début de leur carrière, les Allemands n'ont cessé d'avoir une carrière en dents de scie. À force de d'essayer de manier divers styles avec un goût prononcé pour la brutalité, le combo finit par se perdre dans sa formule. Hormis un "Transmopolitan" d'excellente facture qui laissait paraître un futur plaisant, les Allemands furent dépassés par l'avalanche de groupe dit "core" qui ont monopolisé ce courant-là. Difficile de revenir sur le haut du podium quand on officie dans un style aussi bouché que le leur. MMX nous a bien prouvé cette difficulté même si l'album est un poil supérieur au précédent. Quatre ans après, WAR FROM A HARLOTS MOUTH revient sur le devant de la scène avec Voyeur, leur nouveau méfait. Ces deux années de gestation suffiront-elles à les remettre dans la course?

Inutile de vous dire qu'avec "Voyeur", WAR FROM A HARLOTS MOUTH réinvente quoi que ce soit. Cet album n'entrera pas dans le panthéon des meilleurs albums du genre. Voyeur conserve bien l'esprit du combo avec des mosh parts à tout va et une violence dont eux seuls ont le secret. Garder son identité, c'est bien. Le seul problème, c'est qu'à force de vouloir repousser les paliers de violence, ils se caricaturent. Ils vont jusqu'à équilibrer leur album entre les pistes calmes ("Krycek", "Black Lodge") (tout est relatif avec un groupe de cette trempe...) de l'époque Transmetropolitan et les morceaux plus énervés digne d'In Shoals. On se trouve alors avec une écoute bancale qui énerve plus qu'elle ne procure de plaisir. À travers la carrière des Allemands, on pouvait sentir qu'arrivé à un moment, le groupe allait se retrouver dans une impasse. Avec Voyeur, nous y sommes. Tout n'est que surenchère de ce qu'ils savaient déjà faire avec plus ou moins de tact. Les styles se brouillent et s'emmêlent rien qu'avec des titres de moins de trois minutes ("Fear and Total Control", "Catacombae"). Ils casent des blast beat n'importe où, n'importe quand pour un résultat aussi violent qu'inintéressant. Le tout, bien sûr, saupoudré d'interludes presque inutiles. Quid du côté jazzy qui était présent sur leur premier album ? Totalement disparu. Et puis ce n'est pas entre les déluges de notes que l'on a l'occasion de caser les fameux airs qui les différenciaient de la masse. Voyeur nous confirme que le combo s'est noyé dans le reste des groupes de leur trempe. C'est à celui qui sera le plus violent maintenant...

Les fans seront encore ravis des prouesses techniques de leur combo favori car il ne faut pas être mauvaise langue, ils abattent un boulot monstrueux, mais les autres n'y trouveront aucun intérêt.







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