TOW TALES OF WOE A conversation with death [ 2009 ] |
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CD Album Durée : 51.18 Style : Sludge/southern rock |
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Chronique : 17 octobre 2012 , réalisée par ZERO | ||||
Two Tales of Woe... Si ce nom ne vous évoque rien, sachez que ce quatuor nous vient tout droit de Dublin et revendique une musique dite sludge heavy . Exotique que tout cela mais il m'est malheureusement impossible de vous fournir davantage d'informations afin de planter le décor et vous présenter ce combo dignement. En effet, je n'ai pas eu franchement beaucoup d'informations à me mettre sous la dent à leur sujet. Pour couronner le tout, l'album a vu le jour en 2009, alors pour la fraîcheur de l'information et de la chronique... Mais cela ne change rien au fait que ce combo présente une musique puissante qui parle pour eux et vaut toutes les cartes de visites. Dès le premier titre de cet album « The final resistance », le son crade typique du sludge rampe à travers nos oreilles pour s'insinuer dans notre cortex, et d'emblée on se croirait accoudé au comptoir d'un pub de l'underground irlandais. Pas de place pour les fioritures ici, le son gronde, nous décape les tympans et à chaque morceau, on en redemande. Voyez les titres de « A conversation with death » comme de bonnes grosses pintes, de celles qui donnent envie de commander la petite sœur dès que l'on bu la dernière gorgée. Alors oui même si l'ensemble ne crie pas vraiment à l’originalité dans l'absolu (on pense plus d'une fois à Crowbar, Down ou encore à Soilent Green), ça transpire l'authenticité, le rock et le groove. L'appellation sludge Heavy, aussi étrange soit-elle n'est au final pas dénuée de sens bien que southern rock me semblerait plus appropriée. Entendons-nous bien, Two Tales of Woe nous balance du sludge bien lourd pur jus (il suffit d'écouter « a place in time » avec son énorme break à la limite du doom pour s'en convaincre), mais certains chorus ou soli de guitares résolument old school émaillent ça et là l'album sans nuire à l'intégrité musicale du quatuor irlandais. On peut également arguer que pour un groupe de sludge, le chanteur ose souvent un chant mélodique que l'on peut qualifier de heavy ; toutefois, il se marie tellement bien avec les instruments qu'à aucun moment on ne fronce les sourcils en signe de désapprobation. Au contraire, le chant est une réelle réussite et contribue grandement à affirmer l'identité du groupe, jamais ennuyeux et souvent accrocheur. Côté technique, les lascars de Dublin n'en font pas des caisses mais on sent leur maîtrise du sujet. C'est certain, on ne tombera pas en pamoison devant la complexité des parties de guitares ou la vitesse des parties de double pédales. Mais le but n'est pas là après tout . Et puis ils se permettent certaines excentricités bienvenues comme le titre « Mantra of punishment » interprété uniquement à la basse à grand rendort de delay, de fuzz et il me semble une pédale bass balls pour les connaisseurs, servant d'introduction au morceau « City of Doom » et ajoutant une couleur supplémentaire à cet album. Ils se paient même le luxe de clôturer leur disque sur un morceau acoustique mélancolique à souhait et de toute beauté. Bref, on "headbangue sec" à l'écoute de cet opus, les images fusent dans notre tête, on voyage avec les Two tales of woe et on qu'à une envie à l'issue de l'écoute : appuyer à nouveau sur play à défaut de pouvoir aller les apprécier en live sur le champ une bière à la main, ou alors d'aller faire un tour de Harley sur une route bien dégagée cheveux aux vents, au choix ! On aurait peut-être juste souhaité parfois plus de lourdeur, tant ces gars excellent dans ce registre. Un disque qui plaira aux amateurs de sludge comme aux rockers. A écouter sans délai tout en guettant leur prochain effort prévu pour 2013 . |
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