SINISTER
The ending carnage [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.07
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com/
  Contact groupe : http://www.sinister-hailthebeast.com/ http://www.myspace.com/sinisterwingsofdeath
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 octobre 2012 , réalisée par g-rom
   
Après vingt-quatre ans de carrière, SINISTER, groupe hollandais, formé en 1988, sort son dixième album produit par Jörg Uken au Soundlodge studio (DEW-SCENTED, GOD DETHRONED). Le groupe est articulé autour d'un seul homme Add Kloosterwaard (chant), seul membre originel et seul survivant de l'ancien line-up. Loin de se laisser abattre, ce dernier va demander de l'aide à ses acolytes de ABSURD UNIVERSE pour mettre en branle cette nouvelle offrande intitulée "The ending carnage". La pochette est signé Mike Hrbovcak (chanteur de VILE) ne laisse aucun doute quant au contenu, nous aurons bien affaire à du bon gros "death metal" qui tache.

Les hostilités débutent par une introduction instrumentale quelque peu mystique avant que l'exécution sans sommation ne commence. Les premières salves arrivent avec "Unheavenly domain" et "My causual enemy". Le constat est sans appel, SINISTER ne fait pas de quartier et ne veut laisser aucun survivant. La brutalité incandescente et dévastatrice du "death metal" est bien présente, mais SINISTER, du fait de son expérience, sait inclure un feeling "old school" dans sa musique, de part les soli très 90's et la rythmique des guitares qui n'est pas sans rappeler les maîtres du genre que sont CANNIBAL CORPSE. D'autres morceaux sont dans la même lignée comme "The ending carnage", "Regarding the imagery" ou encore "Blood ecstasy" et "The final destroyer" qui n'a jamais aussi bien porté son nom.

Pour contrebalancer la violence à l'état brut, SINISTER sait se faire plus lourd comme "Defamatory content" ou"Transylvania (the city of the damned)", dans lesquels la double pédale est de sortie et les riffs se font plus "heavy", voire complètement "doom" sur le sinueux "Crown of thorns". Le combo prend aussi quelques risques en s'aventurant sur le terrain de jeu de GOJIRA sur "Oath of rebirth", très réussi.

Cependant, il est clair que SINISTER n'a pas inventé l'eau chaude et, même s'il a pris quelques risques ici et là, "The ending carnage" est très semblable à son prédécesseur, que ce soit en termes de composition ou de production, et cela sent le pilotage automatique. Aussi, quelques morceaux sont-ils en dessous du reste de l'album, à savoir "The ending carnage" qui ne brille pas par son originalité et "Defamatory content" qui ne parvient pas à décoller et se révèle assez ennuyeux.

Il est clair qu'avec tous les déboires subis par Add Kloosterwaard, "The ending carnage" se révèle d'excellente facture. Cet opus est très varié et alterne entre vélocité primitive et rythmique plus "down tempo" ; la production, même si elle est semblable à celle de son prédécesseur, est en béton armée et ajoute à cette violence dont personne n'en ressortira indemne. La prise de risques reste minime et SINISTER se contente de faire ce qu'il sait faire de mieux, du bon gros "death metal" à l'ancienne. Il est à noter que le combo nous propose également cinq reprises de WILPLASH, MASSACRE, CELTIC FROST, POSSESSED et BLOODFAST qui sont bien maîtrisés et interprétés. L'entreprise de destruction massive entreprise par SINISTER au travers de "The ending carnage" est une réussite !!! A ranger au côté des derniers ASPHYX ou GRAVE.







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