ENEMYNSIDE Whatever comes [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 43.53 Style : Thrash metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 05 octobre 2012 , réalisée par daills | ||||
Pas toujours facile de commencer une chronique, croyez moi ! Il est bon de trouver une accroche, une thématique de départ ; la pochette ? ENEMYNSIDE propose ici une vision d’un monde en déséquilibre, en perte de justice…Bon, rien de bien original de ce côté ; le fait que ENEMYNSIDE soit un groupe d’origine Italienne ? Toujours rien de surprenant, vu le nombre de groupes transalpins actuellement ; la sortie d’un troisième album avec ce ‘Whatever Comes’ ? Oui, c’est bien le sujet de la chronique. Alors, je ne vois pas d’autre solution que de nous intéresser à la musique. ENEMYNSIDE affirme avec cet album avoir voulu donner un son plus homogène et moderne, tout en continuant à jouer son thrash metal classique, comme il le fait depuis 1999, date de création du groupe. Et effectivement, le son est puissant et moins daté ‘thrash old school’ que les deux précédents albums. Au niveau des compositions, on retrouve les influences ‘thrash’ : ‘Reveries’ et ‘No One Of A Kind’, avec leurs harmoniques, nous font penser à MACHINE HEAD. Dans l’ensemble, les morceaux sont en toute logique assez speed, mais le groupe sait aussi ralentir le rythme comme sur le plus lourd ‘Too Many Times’. On note quelques influences moins ‘thrashy’ : des rythmes saccadés et des refrains mélodiques plutôt ‘metalcore’ (‘Withering’) ainsi que certains passages, voire morceaux, très ‘alternatifs’ (‘The Cure’). Techniquement, on ne peut rien reprocher au groupe, les soli de guitares sont parfaits, et l’on s’attardera notamment sur celui de ‘Too Many Times,’ de toute beauté, interprété par Ritchie Kotzen (ex. guitariste, entre autres, de POISON et Mr BIG). Cependant, au bout de plusieurs titres, on ressent comme une certaine lassitude, les morceaux se ressemblant beaucoup et la voix de Francesco Cremisini est un peu ‘monotone’ ; ce dernier chante juste, mais sa voix reste tout le temps sur le même registre, ce qui a tendance a engendrer un manque d’agressivité sur les passages les plus puissants et, à contrario, un manque de mélodie sur les passages les plus calmes. Heureusement, la fin de l’album nous apporte un peu de nouveauté, avec un ‘Snot’ aux claviers et samples assez surprenants, une ballade ‘Misleaded’, qui même si elle n’a rien de révolutionnaire, est bien placée sur l’album et enfin, un ‘Pitch Black’ qui clôture en beauté ce disque en regroupant toutes les facettes du groupe dans un morceau un peu plus complexe. En conclusion, ENEMYNSIDE nous livre un album qui mêle des influences thrash et heavy ‘classiques’ et quelques éléments plus modernes. Le seul défaut de ce ‘Whatever Comes’ est un passage un peu monotone sur le deuxième tiers du disque, qui, heureusement, se révèle plus intéressant sur sa fin. |
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