LA HORDE En Passant Par Le Monde [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 43.13 Style : Hardcore / Thrashcore Groovy |
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Chronique : 03 octobre 2012 , réalisée par Blackened | ||||
« Toujours debout ! … Rester debout ! ». Après plusieurs écoutes, cette entrée en matière, qui laisse découvrir la voix particulière de Franck, reste gravée dans mon crâne. Telle est la manière dont commence ce premier album de LA HORDE, combo nancéen fraîchement formé. Cette voix résonne et marque par son aspect brut et violent. Il en est de même pour cette caisse claire qui claque en marquant le rythme, accompagnée d’une basse groovy à souhait qui use et abuse du slap ou autres attaques acharnées. La guitare sept cordes agrémente cette solide base rythmique de ses lourds assauts graves et crades. Bienvenu dans le monde particulier de LA HORDE. Son premier effort « En passant par le monde » se veut brut, froid, pertinent. Dans une veine où coule le sang du "Hardcore" mélangé à la lymphe du "Thrash", quelques globules groove passent par là, le tout dans un corps carrément Punk. Le groupe, formé notamment de Matthieu Morand à la guitare (AKROMA, ELVARON, SYMAKYA et j’en passe…) et Thomas Das Neves (ex HEAVENLY, SYMAKYA, TASTE OF HELL) nous propose un album rugueux et frivole à la fois. Les assauts Hardcore sont nombreux, notamment sur des refrains toujours plein d’impact, mais quand et là où il faut, le combo sait jouer de sa petite touche groove au détour de quelques slaps de basse bien sentis ("Nuclear Mind", "Les Derniers Hommes", "Monochrome") ou autres plans plus aériens ("Monochrome", "Eden"). La lourdeur est également au rendez-vous (l’introduction pleine de hargne de "Spin"), tout comme la frénésie Thrash sur quelques passages plus rapides où s’illustre Thomas Das Neves derrière les fûts ("Les Derniers Hommes", "Deux Pour Un Seul Corps", "Extinction De Masse") lorsqu’il ne frise pas ses peaux de toute sa maîtrise groovie. A noter la reprise de NIAGARA "J’ai Vu", moment fun de la fin de cet album, car adaptée à la sauce LA HORDE, qu’on a eu le temps de goûter et digérer à ce moment du disque. Au niveau des textes, nous avons affaire à du chant exclusivement en Français, aisément compréhensible au débit de la voix, mais pas toujours sensé indépendamment du projet artistique littéraire qui se cache derrière « En Passant Par Le Monde ». Chaque titre de cet opus reprend en effet une histoire différente d’un roman de science-fiction ou de fantasy. Idée originale et bien menée à travers le disque. Le nom du groupe lui-même est tiré du roman « La Horde Du Contrevent » (qui est également le premier titre de l’album), écrit par Alain Demasio. Il faut plusieurs écoutes pour s’habituer à la voix de Franck Laprevotte, au timbre crié aigu, encore une fois brut et naturel. C’est en fait exactement le sentiment que procure cet album : une œuvre dénuée de tout artifice, juste quatre mecs qui envoient une dose d’énergie brute et sans concession. Mixé au studio Polygone et masterisé par Jean-Pierre Bouquet à l’Autre Studio, on peut tout de même déplorer une guitare un peu trop effacée au détriment d’une basse omniprésente. Telles en étaient sans doute les volontés du groupe qui assume son unique guitare et n’en ajoute aucune autre en agrément sur disque. LA HORDE n’en propose pas moins qu’un album sévère où le Punk, le Hardcore, le Thrash se rencontrent joyeusement sur fond de textes en Français. Du bon, du brut, du truand ! |
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