BAGHEERA Drift [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 40.31 Style : Metal/Hardcore |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 30 septembre 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Attention, BAGHEERA débarque et comme on dit dans le monde du rugby, ils ne sont pas venus pour enfiler des perles… En effet, ces petits suisses-là (qui sont romands, donc, demi-cocorico) sont plutôt du genre animateurs de moshpits ou dézingueurs d’audiences… Attention à ne pas confondre avec un groupe batave qui opérait dans le metal symphonique, ces fans de Rudyard Kipling sont plutôt dans un registre "metal hardcore" à faire s’agiter les nuques sans un sou de raison… Premier album répondant au nom de « Drift », dont le visuel intéressant n’a fait que me donner plus d’arguments pour pousser plus en avant la découverte. Alors premièrement, il faut dire que BAGHEERA n’a absolument rien inventé… Ce ne sont que riffs puissants, rythmique hardcore, le tout dans une mixture groovy et rock’n’roll pouvant rappeler parfois MACHINE HEAD, HATEBREED ou encore HATESPHERE. Si une bonne partie des morceaux sont basés sur cette rythmique hachée, ces riffs monolithiques et simplistes, cette diction parfois tirant sur le parlé du hip-hop et rappellent le hardcore à tout prix, le groupe a quand même conservé un vrai esprit metal dans des passages plus mélodiques et complexes et également un vrai côté rock, notamment dans certaines introductions (« Ossified », « Rough » dont l’introduction pourrait presque sortir d’un bon vieux NIRVANA…). La voix possède ce côté hurlé, mais malgré tout oscillant parfois vers un domaine plus axé voix claire, rappelant quelque peu KLONE dans le style… Les morceaux ne sont pas tous dans la même veine malgré les outils récurrents utilisés, les fameuses accélérations, parfois à la limite du death (« Catch Yourself »), les passages PANTERA-like… Du coup, on a quand même quelques difficultés à rester accroché à 100% à la mixture jusqu'au bout et on se perd un peu parfois vers la fin de l’album du fait de cette persistance du style, malgré quelques étincelles, le côté presque stoner du début d’un « Drift » ou encore le dernier morceau et sa partie instrumentale mélodique totalement jouissive… Bref, on demeure dans l’esprit sur un bon disque d’un combo qui arrive à mélanger du metal et du hardcore en réussissant à conserver, malgré tout, un esprit robuste et puissantn sans tomber dans le mélo insupportable de pas mal de groupes de metalcore. Si la mixture proposée demande encore à maturer quelque peu, il faut néanmoins reconnaître les qualités d’un groupe qui possède une vraie personnalité et espérons-le, un bel avenir. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|