DANKO JONES Rock n’ Roll is Black and Blue [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 43.55 Style : Punk Rock |
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Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 septembre 2012 , réalisée par Chart | ||||
DANKO JONES fait partie de ces groupes qui officient dans un style constant depuis leurs formations. Depuis 1996, le groupe propose une forme de rock assez énergique et lourd, se rapprochant du punk avec une bonne dose de gros rock. On comprend aisément ses différentes participations en première partie de groupes tels que NASHVILLE PUSSY, TURBONEGRO ou encore SEPULTURA, avant de décoller pour de bon et de se retrouver en tête d’affiche. En 10 ans, DANKO JONES sort pas moins de 6 albums ce qui en fait un groupe très productif. Ce ne sont pas moins de 13 titres qui composent ce nouvel album. L’album s’écoute facilement d’une traite, même si on est forcés de constater que l’originalité n’est pas leur fort. On retrouve diverses influences communes à bon nombre de groupes de rock récents. On peut qualifier le groupe de punk, dans la mesure où ses riffs sont relativement simples mais ne manquent pas d’efficacité. L’énergie globale est fortement imprégnée et le chant va sans rappeler les nouveaux groupes de punk que l’on a vu exploser dans les années 90. Les morceaux s’enchaînent rapidement, comme dans tout bon groupe de ce style. On se fait accrocher par « Terrified » et son ambiance quelque peu particulière. La tonalité est différente de ce à quoi on est habitué. C’est un peu plus chargé que ce à quoi on pourrait s’attendre, alors que « Get Up » remet rapidement les pendules à l’heure avec un morceau lui aussi punchy mais nettement plus traditionnel. « Legs » se fait plus bluesy, plus lourd. La basse passe au premier plan et apporte cette lourdeur que l’on pourrait trouver chez MOTÖRHEAD. La différence c’est que Lemmy est à un tout autre niveau. Bizarrement, le morceau « Just A Beautiful Day » me fait penser aux RED HOT CHILI PEPPERS à la vieille époque. Il s’agit surtout du chant à vrai dire. D’autres analogies peuvent ainsi être faites comme par exemple à l’écoute de « Always Away » et son introduction proche d’un « Thunderstruck » d’AC/DC. Ce ne sont pas vraiment ce qui constitue des faiblesses chez un groupe, mais il faut admettre que, certes, on peut apprécier un combo pour sa simplicité, mais cela ne fait pas vraiment avancer les choses. Il ne faut pas non plus tomber dans un élitisme intégriste, mais tout de même, certaines questions finissent par se poser lorsque l’on se penche réellement sur ce style de musique. Vous l’aurez compris sans trop d’effort, DANKO JONES n’est pas vraiment ma tasse de thé. Cependant, l’album est très bien fait et très bien produit. On reste sur du rock n’ roll assez grand public qui trouvera sans aucun doute son auditoire et nul doute que cet album fonctionnera bien. On peut aussi faire ce style de musique et peut-être pousser un peu les frontières, ou du moins essayer. DANKO JONES évite toute forme de prises de risques et pour ma part, je trouve ça un peu dommage au bout de 6 albums, de rester sur quelque chose d’assez conventionnel. |
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