INBORN SUFFERING
Worldless Hope [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 63.13
Style : Doom Death Mélodique
  Infos :Ré-édition de l'album déjà paru en 2006
  Contact label : http://solitude-prod.com/
  Contact groupe : http://inbornsuffering.bandcamp.com/ http://www.myspace.com/inbornsuffering
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 septembre 2012 , réalisée par Charcoal.Blood
   
Quelle surprise de retrouver le tout premier album d’INBORN SUFFERING quelques mois seulement après la sortie du deuxième album du combo Parisien ! A croire que les bonnes impressions sur « Regression to Nothingness », chroniqué d’ailleurs en Juillet dernier sur notre site, ont permis la réédition sur Solitude Production de « Worldless Hope », déjà paru en 2006 mais dont les exemplaires étaient totalement épuisés. En activité depuis 2002, cette réédition devrait donc permettre au groupe de fêter ses dix ans d’existence d’une belle manière.

Enregistré au studio Hybreed en Mai 2005, les accords qui entament le premier titre, « This Is Who We Are », laissent penser que l’opus est le fruit d’une production minutieuse. En effet, rien ne semble laissé au hasard sur le plan des sonorités, chaque instrument apparaît bien défini, un peu comme si tout le monde avait bénéficié d’un traitement de faveur. Le son est très clair et laisse la part belle aux claviers et aux guitares qui se constituent d’une ligne rythmique basée sur des accords lourds et d’une ligne lead qui soulève les mélodies et confère une dimension atmosphérique à l’ensemble des chansons. Cette impression de diversité se caractérise d’autant plus par l’utilisation d’instruments tels que le violon ou le piano sur « As I Close My Eyes », ou sur l’instrumental « The Corridor Affliction », mais aussi par l’apparition de chant féminin sur « The Thorn Deceit », qui renforce l’aspect mélodique. Le groupe nous propose un univers sonore contrasté en quasi permanence et en de nombreux points. Tout d’abord, la structure des titres est axée sur des tempos très « Doom », à comprendre lents. Néanmoins, des éléments « Death » se font entendre au moment des breaks ou en fin de chansons avec des riffs plus agressifs et plus rapides ainsi qu’avec des parties vocales plus gutturales qui se démarquent du phrasé clair et parfois presque parlé sur certains couplets. L’opposition est même poussée au maximum entre les accords lourds qui donnent une puissance certaine et les arpèges acoustiques qui renforcent l’ensemble harmonique. Pour ce qui est de l’ambiance générale, elle ne fait pas exception à la tradition « Doom » et est ancrée dans un climat rendu sombre sur lequel se transposent des thèmes sur la solitude, la dépression et la déception. Je serai tenté de dire que ce sont des sujets d’actualité.

Quant aux musiciens, ils sont tous plus ou moins issus de la scène Parisienne et cela se ressent sur l’assurance et la précision dont ils font preuve dans leur jeu. L’expérience qu’ils ont pu acquérir leur a sans doute été bénéfique et leur a permis de travailler les arrangements de façon à livrer un premier album saisissant.

INBORN SUFFERING nous offre un premier album très bien construit, empli d’émotion et de mélodies efficaces. On ne s’en lasse pas et c’est tant mieux. Le quintette a pris un bon départ, dans la bonne direction et leur deuxième album confirme bien les espoirs fondés en ce « Worldless Hope ». Vivement la suite.







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