ELDORADO Antygravity sound machine [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 55.13 Style : Heavy-rock |
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Chronique : 26 septembre 2012 , réalisée par g-rom | ||||
Mais qu'est ce qu'ils sont forts ces espagnols!!! Non contents de nous asséner raclées sur raclées en sport, voilà qu'en matière de musique, ils s'y mettent aussi!! En effet, ELDORADO, combo hispanique, originaire de Madrid et formé en 2007, a sorti son premier album intitulé "En busca de eldorado" en mai 2008, produit et enregistré par Richard Chycki (AEROSMITH, RUSH, MICK JAGGER) et masterisé par Mika Jussila (CHILDREN OF BODOM) au Finvox Studio qui reçu un accueil plus que favorable. Dans la foulée, ELDORADO publiera "Golden" en 2010, toujours produit par Richard Chycki, qui leur donnera l'opportunité de parcourir les routes américaines et européennes, mais aussi de participer à de nombreux festivals, ou encore de pouvoir effectuer les premières parties de renom telles que THIN LIZZY. Le quatuor composé de Jésus Trujillo au chant, de César Sanchez à la basse, de Andréas Duende à la guitare et Javi Planelles à la batterie, a publié en cet fin d'été 2012 son troisième effort nommé "Antygravity sound machine". ELDORADO a bâti sa réputation par ce savant mélange d'influences et de mélodies des 70's alliés à la puissance du son des années 2000, appelé "new vintage rock". Le premier titre "May be forever" donne immédiatement le ton. Le son est énorme, la rythmique soutenue, la basse bien ronde, les riffs très appuyés, la batterie bien claquante et la voix de Jésus Trujillo très percutante, située quelque part entre Robert Plant et Steven Tyler. D'autres morceaux sont du même acabit comme "Searching for the light" ou "Background radiation". Les influences des mythes de l'époque sont bien sûr très présentes comme sur "Another bright sunday", dont le riff principal aurait pu être écrit par Tommy Iommi lui-même, "Like a lost chiild" qui, au vu de l'actualité récente, devient un vibrant hommage à Jon Lord, claviériste légendaire de DEEP PURPLE, dont les lignes d'orgue aurait pu figurer sur le mythique "Machine head". Mais ELDORADO sait aussi varier les plaisirs en proposant des chansons au tempo plus lents, voire quelques ballades, et les bougres font encore mouche!!! Il suffit de jeter une oreille à "Farewell to november" qui est un véritable tube en puissance, doté d'un refrain imparable, ce morceau qui alterne entre couplet doux et refrain musclé n'est pas sans rappeler "Dream on" de AEROSMITH. "Kassandra" est dans la même lignée avec un côté 70's plus prononcé. L'autre ballade imparable est incontestablement "Lady of the mountain", qui mettrait les poils à n'importe quel métalleux. Au final, pas grand chose à jeter sur "Antigravity sound machine" qui est absolument épatant, alliant dynamisme et puissance, feeling 70's et mélodies doucerettes. La production est en béton armé, les musiciens sont tous au taquet et l'intelligence d'écriture, bien réelle. ELDORADO risque bien de se hisser sur le toit du monde musical si "Antigravity sound machine" est bien travaillé par son label. Un album somptueux!!! |
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