EVERSHINE Renewal [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 49.11 Style : Power Métal Symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 18 septembre 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
EVERSHINE. Que sait-on de ce groupe Italien créé à Rome en 2001 ? Et bien, pas grand-chose ! D’ailleurs, la politique de promotion peut laisser songeur, vu le peu d’informations que l’on peut recueillir sur la musique des six membres qui composent cette formation de « Power Symphonique ». Principalement influencé par RHAPSODY et STRATOVARIUS, le combo a pourtant déjà sorti deux démos, tout d’abord « Ancient Chronicles » en 2005, puis, « Run » en 2009. Cette fois, le groupe décide de passer aux choses sérieuses et donne naissance à « Renewal », son premier rejeton, produit par Cristian Ice (STORMLORD, KALEDON). A cet évènement s’ajoute la récente signature sur le label "Bakerteam Records", qui leur permettra peut-être de briller à jamais. Un des atouts non négligeables de cet album est incontestablement le sublime artwork. D’un très bel effet, il plante un décor post-apocalyptique dans lequel un personnage féminin lève les yeux en direction des cieux qui semblent annoncer un renouveau réparateur et salvateur. Si l’opposition entre les couleurs froides et les couleurs vives et chaudes apportent un peu de clarté à un paysage chaotique et anéanti, l’atmosphère qui se dégage des compositions n’est en tous cas pas dénuée d’enthousiasme. On retrouve ainsi, d’entrée de jeu, un optimisme communicatif qui rend la musique des Italiens très accessible et agréable à l’écoute. Du coup, on s’acclimate très vite à l’univers du groupe en dépit d’une impression de « déjà entendu ». Les musiciens ne proposent rien d’original, mais ont tout de même le mérite d’aller à l’essentiel et de balancer des riffs et des mélodies assez bien travaillés pour être mémorisés, voire fredonnés. Les rythmes sont rapides, précis et cadrés à la perfection. Bref, l’architecture est solide et aucune fausse note n’est à soulever. On tombe sur des schémas dont la recette a déjà fait ses preuves, à savoir, des riffs furieux, des soli rageurs, des lignes de guitares puissantes doublées d’un nappage de claviers et des arrangements qui s’enchaînent avec un naturel déconcertant. En définitive, rien n’apparait trop agressif et recèle d’une aptitude à plaire à tout le monde. D’autant plus que la production est très soignée et révèle un son très clair et bien défini en tout point. Alors une question se pose : qu’est-ce qui ne va pas avec ce « Renewal » ? Eh bien, malgré le fait qu’EVERSHINE ne soit pas né de la dernière pluie, on pourra cependant reprocher un manque de maturité dans ses compositions. Car en effet, certains points faibles (il y en a bien dans tous les albums) se démontrent assez importants en rapport à l’assimilation de l’opus. Et le plus flagrant de ces inconvénients est assurément l’incapacité des chansons à retenir l’attention sur une durée relative. Les titres sont d’une qualité certaine, néanmoins, il manque le petit truc qui réussit à captiver l’auditeur pour le fondre dans les partitions. On écoute, on trouve ça vraiment bien, mais les morceaux s’achèvent sans que l’on n’en prenne forcément conscience. De même, on peut reprocher au chant de ne pas être assez convaincant sur quelques passages, privant ainsi les mesures d’énergie. « Renewal » ne s’affirmera peut-être pas comme le renouveau du « Power Métal Symphonique ». C’est un disque très plaisant à entendre, mais qui peut éventuellement passer inaperçu de par ses lacunes. Je le conseille personnellement aux guitaristes amateurs de riffs « speedés » et de soli harmoniques. Tendez une oreille attentive car EVERSHINE déploie ici un panel de qualités prometteuses. A eux de jouer, maintenant! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|