UNDECIMBER Seven nights of sins [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 39.20 Style : Industrial/gothic |
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Chronique : 15 septembre 2012 , réalisée par Bloody | ||||
Je croyais que l'industriel metal était le sous-genre de metal qui était le moins exposé au plagiat ou au manque d'inspiration. Pourtant ce qui vient de me tomber dans le creux de l'oreille vient de me contredire sur ce point. Il est vrai que l'industrial metal est un genre assez sectaire qui s'est bâti sur de gros piliers en les noms de Rammstein, Fear Factory, Ministry ou bien plus récemment Deathstars... Ces quelques groupes se suffisaient à eux-mêmes et arrivaient à ne pas attirer les copieurs comme ils sont légions dans le power metal ou le heavy metal par exemple. Pourtant l'industrial metal n'est pas une branche très complexe puisque si l'on suit l'exemple d'Undecimber ; il consiste à créer une base metal somme toute simpliste puis à la truffer d'effets en tout genre (et de montrer une énorme admiration pour les maîtres du genre). Dix titres plus tard vous obtenez donc Seven Nights Of Sins, dernier bijou en date des Suédois d'Undecimber. Créé en 2007, Undecimber ne se jettera pas de suite dans l'univers metal car ils composeront pour divers documentaires et films suédois. C'est en 2011 que le quatuor sort son premier album. Pour un premier album, nous sommes toujours tentés d’être indulgents car les débuts musicaux d'un groupe sont toujours très difficiles. Seulement Undecimber ne nous laisse pas le choix. A l’écoute de l'album, les comparaisons sont inévitables et l'auditeur se retrouve vite déstabilisé par tant de plagiat. Car oui, Undecimber ratisse très large. Il n'y a pas un seul morceau qui sort du lot avec une once de créativité. Ce Seven Nights Of Sin pourrait se rapprocher de ce qu'on appelle un "état des lieux" du metal industriel. Le seul endroit ou les Suédois ne se sont pas trompés, c'est dans la gestion des refrains. Faciles à retenir et fédérateurs à la fois, ces refrains sont la seule force de cet album. Le reste n'est que superposition de ce qui a fait la force du metal industriel jusqu'à maintenant, à savoir les sonorités martiales de Rammstein ("Poison Within"), la violence musicale de Ministry ("Aiming Low") et la simplicité des guitares à la Deathstars ("Together In Death"). Il en sera de même avec la voix de Zkipper qui, en plus d'avoir grossièrement modulé cette dernière, livre une pâle copie vocale de Marilyn Manson période "Mechanicals Animals" et de Till Lindemann lorsqu'il chante avec cette voix impériale que nous connaissons tous. Tout cela aurait pu être bien, seulement le manque flagrant d'identité musicale leur fait grandement défaut et laisse l'auditeur sur sa faim. On fera aussi l'impasse sur cette pseudo-ballade ("Take This Life") qui fait vraiment cliché. Sa présence sert juste à renforcer l'ombre gothique qui traîne dans leurs compositions. Ce premier album n'est donc pas une réussite. Néanmoins, le combo a du potentiel technique ; ils leurs manquent juste les idées qui leur permettront, je l'espère, de se débarrasser de ces vilaines influences. L'indus metal n'est pas un secteur complètement bouché à l'instar du metalcore. Undecimber a donc encore ses chances... |
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