SO WAS THE SUN Dead Submarines [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 29.07 Style : Rock |
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Chronique : 11 septembre 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Moins d’un an après la sortie de leur premier Ep éponyme, les rockeurs picards de SO WAS THE SUN sont déjà de retour avec un second Ep nommé « Dead Submarines », en hommage sans doute en partie aux BEATLES et aussi surement au studio « Le Sous-Marin », où ils ont enregistré. Comme sur le premier album, dont l’artwork représentait un train, on a également un moyen de transport sur celui-ci : ce sous-marin (ressemblant à une baleine échouée). Apparemment, il s’agit d’une trilogie d’Eps dont le troisième volume est à venir (avec un biplan sur la couverture ?). En tout cas, cet Ep est plus long que le premier, nous servant huit titres pour une petite demi-heure d’écoute, devrait, on l’espère, les aider à gagner de la réputation en dehors de leur ville d’origine, Compiègne, ville d’origine également de Thierry Hazard (Ha, « Pour aller danser le jerk », la quintessence de la création…). Le trio nous sert un rock puissant basé sur les riffs, mais aux influences multiples, puissant et heavy, sans être bas du béret et en conservant pour le coup, une vraie assise mélodique par derrière. Il y a une vraie puissance dans ces titres avec cette envie de simplicité : allumer les amplis et lâcher le son sans arrière-pensée esthète (de veau ?) ou virtuose. C’est une guitare qui "crache" un riff simpliste mais diablement efficace accompagné d’un batteur, Loïc Jallais, nouveau venu dans le groupe qui délivre des parties pêchues avec un bon jeu inspiré et de la basse chaude et ample de Tarah G. Carpenter (leader de Tarah Who ?), qui joue ici un vrai rôle. La production la met vraiment en avant et les trois instruments sont plutôt bien équilibrés, je mettrais juste un petit bémol concernant des cymbales qui saturent parfois (notamment sur le premier titre « I Mean It »). Des aspects plus punkisants sont explorés avec un « Naked Mouth » rappelant pas mal les PIXIES (avec le chant susurré aigu rappelant les délires de Franck Black) et surtout le dernier morceau très court avec ce riff de base qui pourrait presque avoir été pioché chez THE EXPLOITED ; une touche de stoner que n’auraient pas rejeté BRAIN POLICE ou KYUSS (« Wish you were not here » et « A New Organ), des accents de la scène de Seattle (me rappelant ALICE IN CHAINS, notamment). Après, j’avoue avoir moins d’attirance pour les titres plus posés comme « May For Years », notamment parce que la voix du chanteur Palem Candillier me parait moins à son aise dans ce genre d’exercice. Mais dans leur grande majorité, les titres me paraissent vraiment largement au niveau de ce qu’on peut attendre d’un Ep d’un jeune groupe français autoproduit. Bref, dans la famille du rock français, je demande le petit combo qui monte, qui monte. Les picards livrent un rock sans concession ni faux semblants, pas pédant ni poseur, juste du bon son qu’il fait plaisir d’écouter. Un groupe qui poursuit son petit bonhomme de chemin, à son rythme, loin des paillettes et qui possède le potentiel de sortir encore de bons opus durant les prochaines années. On attend en tout cas, le prochain Ep et peut-être un jour, un album… |
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