DISINTEGRATE Parasites of a shifting future [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 46.43 Style : Melodic thrash/death metal |
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Chronique : 02 septembre 2012 , réalisée par g-rom | ||||
DISINTEGRATE est un groupe originaire des Pays-Bas, de Leeuwarden plus précisément, actif depuis 2005 et officiant dans un "death/thrash metal" très dynamique. Le combo évolue sous la forme d'un quintette, composé de Jos Hindricks et de Leo Van Leijen aux guitares, de Danny Boonstra au chant et aux claviers, de Joran Dijkstra à la batterie et de Sander Stegeman à la basse. Après un Ep ("Destructive capacity") paru en 2009, le groupe a publié en 2010 "Parasites of a shifting future", disque passé totalement inaperçu et que le label MASSACRE RECORDS décide de réhabiliter. Il est à noter que le quintette a aussi participé à une compilation intitulée "Frisian Metal Massacre Vol.1" paru en 2011 en compagnie de LEASER'S PATH, de DIMAEON et de INSIDAE. Qu'en est-il de "Parasites of a shifting future" ? L'opus débute sur un instrumental court "Abecedarium" avant que ne débarque le deuxième morceau "Mediacrity" qui plante littéralement le décor. Rythmiques appuyées, guitares acérées, batterie bien claquante, double pédale, alternance de vocaux criards et voix d'outre tombe, le tout surélevé de mélodies "guitaristiques" imparables, pas de doute, il s'agit bien de "thrash/death" mélodique. Le titre suivant, "The art of clairvoyance" enfonce le clou et on ne peut s'empêcher de penser à des groupes comme ARCH ENEMY ou DARK TRANQUILLITY, mais aussi à EXODUS qui n'aurait pas renier le riff principal de ce morceau. Même si l'opus regorge d'un dynamisme "thrash" qui lorgne vers EXODUS, voire SLAYER ("Parasites of a shifting future") mais aussi vers le "death metal" mélodique, cet album va puiser l'essentiel de son essence dans un style plus proche de celui de INSOMNIUM, de par son côté très sombre et mélancolique, par ses mélodies et ses ambiances et par l'ajout de claviers et de piano ("The architect" ou "The subtle decay") qui ne font que renforcer cette impression et "Cassus belli" en est le parfait exemple. Ce morceau plutôt "mid-tempo", très "heavy/thrash" au départ, est éclairé avec magnificence par cette ligne mélodique, à la fois lumineuse et triste, qui en fait certainement l'un des meilleurs morceau de la galette. Outre la performance du chanteur Danny Boonstra qui alterne sans faiblesse entre vocaux criards et grunts caverneux, la paire de guitaristes éclaboussent aussi de leur talent "Parasites of a shifting future", en décochant des soli tous plus magnifiques les uns que les autres et en ajoutant des mélodies absolument éclatantes sur chaque titre du disque. Malgré tout, les influences sont encore bien trop palpables, en tête desquelles INSOMNIUM, ARCH ENEMY et dans une moindre mesure, EXODUS, SLAYER et DARK TRANQUILLITY mais il faut bien reconnaître que nous sommes loin du plagiat et que ces dernières sont relativement bien digérées. C'est pourquoi, ce qui fait la force du disque est aussi sa faiblesse. L'alternance des vocaux criards et growls caverneux est très sympathique mais Danny Boonstra se révèle un brin agaçant dans le premier style de chant, rappelant bigrement certains combos de "black metal" pas très inspirés... (Non! Non! Je ne citerai pas de noms !) Au final, DISINTEGRATE publie avec "Parasites of a shifting future" un très bon premier album. Il faut aussi noter que le groupe possède une intelligence d'écriture bien supérieure à la moyenne, ce qui avec le temps, lui conférera une personnalité affirmée. Certains morceaux sortent du lot comme "Parasites of a shifting future" ou "Cassus belli" qui seront, à coup sûr, des futurs classiques du groupe. Il faut aussi préciser que la production de Jord Otto, même si elle n'est pas extraordinaire, permet d'apprécier toutes les facettes de ce disque. Une bonne mise en bouche avant la suite. A confirmer. |
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