UNCHAINED Oncoming Chaos [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 43.10 Style : Thrash/death |
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Chronique : 31 août 2012 , réalisée par Chart | ||||
UNCHAINED voit le jour en juillet 2010 du côté de Nice. Après son départ du groupe KRAGENS, le batteur Olivier GAVELLE rejoint le guitariste Jonathan RABACHE. Pour l’anecdote, Olivier avait officié au sein d’ACE avec qui il avait écumé les clubs de Los Angeles à la fin des années 80. Il avait aussi joué dans DIRTY… SIDE, le premier groupe de rock français à avoir tourné dans les stades en URSS. Joël rejoint rapidement le groupe à la basse après son expérience dans le groupe de black metal GORGON. C’est Thibaud qui vient ensuite s’ajouter au line up afin de s’occuper des guitares lead. Après un temps de recherche, le groupe finit par trouver son chanteur, Pierre, un ami et un compagnon d’armes de Thibaud depuis plusieurs années. Début 2011, le groupe est prêt pour l’enregistrement de son premier EP, « Russia ». Le premier album voit enfin le jour en 2012 et se trouve être mixé par Damien RAINAUD mais surtout masterisé par Logan MADER (GOJRA, CAVALERA CONSPIRACY, WASP, DEVIL DRIVER…). Choisir Logan MADER pour un premier album éveille déjà une certaine curiosité. En effet, son travail et sa touche peuvent être parfois discutables en termes de mixage. On note en particulier le son de batterie très électronique d’Igor CAVALERA dans CAVALERA CONSPIRACY ou comment un percussionniste se retrouve transformé en machine, totalement déshumanisé et effet raté pour le coup. Pour ce qui est du mastering, c’est autre chose, il s’agit surtout d’un travail de niveaux sonores donc, plus vraiment de retouches au niveau du son en lui-même. Pour le coup, la production est plutôt bonne dans son ensemble même si ce n’est pas du travail de professionnel totalement rodé, on est déjà dans une catégorie supérieure à l’habituel amateurisme. On attaque cet album sur un « Internal Death Machine » aux forts accents suédois. On pense même à AT THE GATES avec ce « go ! » placé juste après l’introduction. C’est toujours aussi efficace. Du coup, on est très vite entraînés par ce morceau efficace et bien mené, parfait pour l’ouverture d’un concert ou tout simplement pour la promotion de l’album. Et la suite s’avère être de très bonne qualité avec « No Spacegoat To Blame ». « Freedom Through Fire » devient quelque peu surprenant avec un chant réellement heavy mélangé à quelques voix death. L’intérêt est là aussi très grand dans la mesure où le chant colle très bien à l’ensemble. Finalement, le style d’un groupe n’est parfois déterminé que par le style de chant utilisé. On retrouve quelque chose de plus coriace avec ce qui s’en suit. « Russia » renoue avec sa lourdeur du début de l’album, avec un retour sérieux de la double pédale. Par contre, sur ce point, le groupe n’abuse pas. Ses tempos restent largement humains. Les blast beats sont plutôt rares et la batterie garde de l’air. On apprécie cette absence de surenchère et ce retour vers quelque chose de plus old school et efficace comme sur « Death From Above ». L’héritage suédois commence à faire ses preuves et les héritiers utilisent au mieux ses atouts. UNCHAINED sort un album réellement convaincant que l’on sent taillé pour le live. Nul doute que ce groupe ait son mot à dire en concert. On les attend d’ailleurs de pied ferme, notamment du côté de Saint-Etienne en ce même mois de septembre, une occasion pour nous de constater si ce groupe tient ses promesses sur scène. |
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