CRYSTAL VIPER The Curse of Crystal Viper [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 70.38 Style : Heavy Metal |
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Infos :Ré-édition de 2007 + 5 titres bonus | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 30 août 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Le groupe de heavy metal polonais à chant féminin Crystal Viper, signé chez AFM Records a sorti son quatrième album «Crimen Excepta » cette année : un album de heavy metal inspiré par le metal extrême. Sauf que nous n’avons pas reçu l’album mais les ré-éditions par le label des deux premiers albums du groupe sortis en 2007 et 2009 avec titres boni et nouveau packaging. Ce qui est plus étonnant, c’est que les informations promotionnelles communiquées sont plus axées sur le dernier album que nous ne recevons pas, que sur les opus qu’ils nous ont envoyés. La logique, parfois… Bien, commençons par le premier : « The Curse of Crystal Viper » sorti en 2007. Alors, pour résumer, il s’agit d’un groupe mené par une chanteuse-guitariste polonaise Marta Gabriel (a.k.a. Leather Wych), frontwomen en puissance. Les albums sont produits par un certain Bart Gabriel qui est d’ailleurs son époux. Les thématiques abordées sont de l’ordre de l’heroic fantasy, apparemment il y a un concept tout le long de l’album, bref c’est du heavy. Mais ce qu’il y a à dire sur ce premier album, c’est qu’il est vraiment bien. Bon, Crystal Viper n’a pas inventé l’eau chaude et les références du groupe sont extrêmement visibles : Warlock, Manilla Road, Running Wild, Iron Maiden, Accept, Judas Priest, n’en jetez plus ! Mais le truc c’est que les morceaux sont vraiment excellents, bien entraînants avec une science du refrain assez moderne apte à être repris par une foule. « Night Prowler », même s'il est loin d’être le titre du siècle, a pour lui cet avantage d’avoir ce truc pour déchainer les foules. La voix de Marta va vraiment bien dans le style, complètement heavy sans une touche de lyrisme qui serait ici, tout à fait déplacée. Le morceau sans doute le plus notable, sera « The Last Axeman » et son atmosphère médiévale tandis qu’« Island Of The Silver Skull » sera lui comme son nom semblait l’indiquer au départ, tout à fait dans une veine épique à la « Running Wild ». Malgré quelques bruitages kitschissimes en début d’album, je trouve la production plutôt bonne avec une basse bien audible. D’ailleurs, tous les musiciens sont plutôt bien servis (peut-être la batterie un chouïa moins développée que le reste) avec des soli de guitare en pagaille, avec des remontées de manche de bon aloi. Pas de vraie baisse de niveau sur toute la durée de l’album, le dernier morceau (avant les boni) est d’ailleurs le plus lent et posé mais garde une certaine intensité. Mais parlons à présent des cinq titres boni : deux reprises, une de Manilla Road justement ( « Flaming Metal Systems » permettant au guitariste de s’éclater à faire des aller-retours en arpège…) et une autre de Mr. Gold de Warlock (tiens, donc…) mauvaise ni l’un ni l’autre. Pour le reste, il s'agit des versions enregistrés en 2008 de deux titres de l’album et une version de « The Last Axeman » chantée en polonais qui personnellement me fait rire. Le truc, c’est que rien n’est réellement inédit et la majorité sort de la compilation « The last Axeman » sorti en 2008. Bref, un bon album ré-édité ce qui permettra aux fans qui ne l’ont pas de se le procurer, les boni ne valant pas forcément la peine mais n’étant pas désagréables non plus. |
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