MYRAETH
In Glorious Death [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 45.29
Style : Doom-Death Mélodique
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  Contact groupe : http://www.facebook.com/Myraeth http://www.myspace.com/myraeth
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  Chronique : 29 août 2012 , réalisée par Bakounine
   
Qui dit Australie, dit hard-rock bien sûr !!
Mais pas seulement ! Il n’y a pas qu’Ac/Dc qui est devenu un vrai monstre sacré chez les kangourous. Et notamment, en matière de doom-death pour laquelle on pense souvent aux Anglais d’Anathema/My Dying Bride/Paradise Lost en termes de précurseurs, il ne faut pas oublier Disembowelment qui a sorti son premier et culte (et aussi unique) album en 1993, « Transcendence into The Peripheral » la même année que les premiers Anathema et Katatonia.
Ce n’est donc pas un hasard de voir émerger ces derniers temps quelques groupes évoluant dans ce registre doom-death de l’autre côté du monde : Okera, Lycanthia, Futility, Inverloch (dont une partie des membres sont des ex-Disembowelment) ou encore Myraeth (rien à voir avec les Tunisiens de Myrath).
Ces derniers viennent de Sydney et après un Ep sorti en 2010 et ayant reçu de bons avis, ils nous offrent « In Glorious Death », premier album auto-produit avec nul autre que Jens Bogren (Opeth, Katatonia, Paradise Lost, etc…) au mastering. Apparemment, aucun d’entre eux ne fait ou n’a fait partie d’autres projets renommés.


Donc il s’agit d’un groupe doom/death à tendance mélodique, c'est-à-dire qu’il y a du growling à foison mais que l’ensemble est plutôt posé avec notamment une chanteuse qui a également en charge le clavier et à l’occasion le violon (instrument en vogue en ce moment en Australie puisqu’il y en avait également chez les excellents Ne Oblivicaris que j’ai chroniqués cet été).
L’ensemble tire parfois sur le gothique dans l’esprit sans une once toutefois du côté grandiloquent de celui-ci. En fait, on se rapprocherait plutôt d’une création hybride un peu entre Opeth et Katatonia, Ava Inferi et Moonspell.
Les rythmiques très froides et martiales assez lentes, le growling puissant et primitif pas très loin d’un Mark Jansen serait à même de nous plonger tout droit dans les profondeurs glaciales du doom mais il y a cette touche mélodique amenée par les tragiques accords de violon et la voix féminine, pas lyrique du tout mais très mélodieuse et qui apporte cette touche de lumière et d’espoir. Car, oui malgré l’imagerie assez noire, musicalement, on ne sera pas dans du dépressif ou du funeral doom chez Myraeth. Les morceaux possèdent toujours des passages positifs et l’ensemble résonne au final plus comme épique que comme réellement douloureux. Il y a également une vraie dimension symphonique présente comme sur « The Tormented » avec la présence d’un hautbois faisant un peu penser à Haggard. Un titre plus énergique comme « Mythology » chasse toute monotonie éventuelle en rehaussant savamment l’atmosphère avant « Driftwood », titre emprunt d’une atmosphère folklorique que ne rejetterait pas un Dornenreich. Les morceaux ont tous leur personnalité propre ce qui fait de cet album une vraie bonne sortie. Ajoutons que la production est vraiment bonne mettant en avant les différents éléments de manière exemplaire.

Bref, bien bonne découverte que ce Myraeth pour tous les amateurs de doom-death. Mélodique et puissant, bien conçu, un premier album très convaincant. Ajoutons qu'il n'y a pas de vrais points faibles décelables sur cet opus. Bref, de quoi combler les attentes des fans de doom mélodique.







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