LIV KRISTINE Libertine [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 39.08 Style : Pop rock |
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Chronique : 29 août 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Inutile de vous présenter Liv Kristine vous dirais-je. La Norvégienne qui s’est fait connaitre au sein du combo THEATRE OF TRAGEDY. Entre son actuel groupe (LEAVES’ EYES) et ses nombreuses collaborations, la dame nous revient coquine avec un quatrième album solo : LIBERTINE. Tout un programme... Et une fois n’est pas coutume, on devine à peu près quelle direction nous allons prendre en voyant cet artwork aux tons rougeâtres, cette police d’écriture : loin des contrées metalleuses auxquelles Liv Kristine (abrégé LK) nous a habituées, LIBERTINE se place davantage dans un registre Pop / Rock mielleux. Les lignes de guitares peu agressives et des refrains catchy pour un son général davantage calibré radio. Cela nous donne un album assez facile d’accès et qui ne dépaysera guère les fans de la Norvégienne. Pour les autres, inutile de rester trop longtemps sur cette LIBERTINE (sans jeu de mots aucun). LIBERTINE se place donc sous un registre plus ‘pop-isant’ à commencer par la durée des chansons (à peine plus de cinq minutes pour la plus longue) et dans laquelle LK tente d’intégrer le maximum de choses. Malheureusement, le tout sonne parfois confus (« Libertine »). Sur l’album, les guitares se font voler la vedette par le clavier et, plus particulièrement, par le piano, instrument romantique par excellence (« Meet me In the Red Sky »). Quelques violons viendront finir d’apporter cette touche sonore passionnée (le mélancolique « Lovecrime »). Ces guitares sont en retrait excepté sur le titre qui donne son nom à l’album, et ce « Libertine » fait d’ailleurs un bien fou à l’album car il permet de réveiller l’auditeur : preuve que dès que les guitares sont de sortie, une sorte de magie opère. Néanmoins, certains titres plus doux font aussi leur effet. Et cet aspect de l’album est bien vrai avec le sublime « Meet Me in the Red Sky » où comment une mélodie est la base d’une belle chanson. Et pourtant, les mélodies sont probablement le point faible de l’album car aucune ne parvient réellement à nous enchanter. Trop convenues, attendues, LK aurait pourtant eu de quoi réaliser un album autre que cela. Pourquoi avoir gâché un « Paris Paris » musicalement à mille lieues de ce à quoi on pourrait s’attendre avec un tel titre. Si des passages sont chantés en français, comment ne pas être déçu par cet épopée parisienne aux relents Rock FM à la Green Day. Un certain manque d’inspiration donc et, surtout, d’ingéniosité que l’on retrouve dans les thèmes abordés et les mots choisis, peu originaux quand on parle d’amour, de passion et de romance. Il est vrai que quand l’on s’appelle Liv Kristine, on peut se permettre un album plus personnel. Certes, on avait deviné légèrement à quoi s’attendre, mais différemment et en mieux. Et puis la Norvégienne mûrit, peut-être aspire t-elle à d’autres explorations musicales. Toujours est-il que cet album flaire trop le manque d’inspiration et l’on reste sur des sentiers ultra-balisés et trop souvent empruntés, par exemple par Anneke Van Griesbergen. Pas non plus franchement mauvais, LIBERTINE ne séduira que les âmes sensibles et romantiques. Toi, Cœur de pierre, passe ton chemin, d’autres libertines t’attendent… |
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