DEAD COWBOY'S SLUTS The Hand Of Death [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 54.53 Style : Thrash-Death |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 29 août 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Voila un album à même de prouver que la scène française est tout à fait capable, même dans des styles très calibrés et fournis en groupes, de produire de bons petits brûlots… Les Dead CowBoy’s Sluts sont des Parisiens qui ont bien écumé les planches ces derniers temps. Je les avais vus en première partie d’Ultra Vomit avec une prestation très convaincante mais leur plus haut fait d’armes à ce jour est sans doute leur bonne performance lors des Myrock Battle, le tournoi qui permettait au grand gagnant de la finale de jouer au Hellfest, tournoi lors duquel ils finirent deuxième, uniquement battus par les joyeux coreux chicanos de Locomuerte. Voici donc un premier album nommé « The Hand of Death » pour ces « salopes de cowboys morts », des cowboys qui à première vue seraient plutôt dans le style viols d’indiennes et whisky frelaté qu’éperons brillants et fiestas country… Pour ce premier album signé chez M&O, le groupe ne s’est en tout cas pas fichu de nous, en proposant quatorze pistes pour un peu moins d’une heure d’écoute. Après une introduction excessivement malsaine (à la hauteur de l’artwork de la galette) à base de bruitages de femmes bâillonnées, le groupe nous régale de son cocktail de riffs bien frappés. Basé sur une rythmique carrée et énergique, ce sont des motifs de guitare puissants et joliment sentis qui nous sont servis. Plus américaine qu’européenne dans l’âme, rappelant immanquablement Pantera, Machine Head, Lamb of God ou encore Soulfly, leur musique est vraiment centré sur les riffs de guitares qui impriment à eux seuls toute la marque du groupe, toute la variété, la puissance, l’identité des morceaux qui naviguent entre death-thrash, thrash pur, death hardcore, etc. ; entre metal moderne et old-school en passant par des choses à la limite du sludge. La voix de Ben est rageuse et éraillée en diable, typiquement dans le ton mais elle est également assez linéaire tout au long de l’album, toujours à peu de choses près dans le même esprit, même si elle ne sera pas pour autant monotone puisque maitrisée. Le groupe ne nous propose également pas le moindre solo sur tout l’album, laissant les plans arriver les uns après les autres, plus mélodiques ou envoyés selon le moment. La première partie est vraiment axée sur des compositions punchy et prenantes avec des titres phares comme « Criminal » ou « Purify By Fire » tandis que vers la fin, le groupe amènera un peu plus de diversité avec des horizons légèrement plus variés avec le percutant « Skull Crusher » assez old school ou encore l’excellent « Life, death and its Painful Intervening Period » qui fait penser au thrash moderne d’un Hatesphere. Ensuite, on a les deux parties du morceau éponyme avec « The hand of Death (part 1) » qui a quelque chose d’un stoner hypnotique avant une partie deux énergique et assez caractéristique de l’album. Enfin, le dernier morceau « Backdraft » est peut-être le meilleur et surprenant, tirant vraiment sur le sludge, rock’n’roll comme il se doit, tirant énormément sur Pantera dans sa partie la plus lente ou encore le Metallica période "Load/Reload". Point positif également, la production, vraiment pas mauvaise pour un premier opus. Bref, sans inventer quoi que ce soit et en basant quasiment toute leur expression artistique sur les riffs de guitare, Dead Cowboy’s Sluts s’affirme sur ce premier album comme un vrai bon groupe. Très prometteur, ce premier opus ne nécessite pas grand-chose pour être apprécié, y poser une oreille sans trop se poser de questions, se laisser aller à headbanguer et prendre son pied… Let’s roll the drums… |
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