AD PATRES Scorn Aesthetics [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 32.28 Style : Brutal Death Metal |
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Chronique : 24 août 2012 , réalisée par KiLa | ||||
Exit les traversées récurrentes de frontières et place au chauvinisme, c’est en Aquitaine et plus précisément à Bordeaux, que nous retrouvons aujourd’hui nos cinq compères d’AD PATRES. La formation créée en 2008 évolue dans un registre Brutal Death Metal et sortira le 3 septembre prochain son premier album « Scorn Aesthetics » via le label Kaotoxin. Avant cela, il y a eu une démo (2008) et un split avec WRITHING (2012). Pas d’inquiétude pour les retardataires, les morceaux présents sur les deux enregistrements précédents sont à nouveau présents dans « Scorn Aesthetics »… Allons bon, trêve de blabla, et lançons les hostilités ! Hostilités ? Pas vraiment. Loin de là, même. En effet, sachant que « Scorn Aesthetics » est le premier album d’AD PATRES, on pourrait s’attendre à quelques maladresses ou à une certaine immaturité au sein des compositions. Mais c’est sans compter sur l’expérience des membres (SETH, I.O.S.T, ENTHRONED..). « Scorn Aesthetics » transpire la lourdeur mesurée intelligemment et sonne aussi bien qu’un « grand » ! « The Lock » nous plonge directement dans le bain d’un album barré, massif, bourrin tout en étant clairement inspiré. Les plans se succèdent et s’incorporent les uns aux autres intelligemment. Je pense notamment au solo de guitare en fin de titre, qui trouve parfaitement sa place au milieu des plans « made in » double et growl caverneux. Idem pour le mini solo de « Emphasize Nihility », même s’il est rapidement appuyé par la frappe lourde, nette et précise du batteur. Bénéficiant donc d’une production parfaite, les morceaux se suivent et, joie, ne sont pas des copies conformes les uns des autres. Les riffs de gratte amènent à chaque morceau une identité particulière, permettant ainsi de différencier aisément les morceaux, sans pour autant se vautrer dans des parties trop mélodiques (« Circles of Red », « Scorn Aesthetics »..). Dans ce cas de figure, chaque titre est travaillé à part entière et évite l’ennui qu’on peut ressentir parfois (souvent ?) sur des albums de Brutal Death, même en appréciant le genre. J’apparenterais ce fait aisément avec l’impression ressentie sur l’album « Metamorphosis » de VILE, par exemple. AD PATRES, c’est du Brutal Death Metal « moderne », carré et rentre-dedans, du début à la fin, sauf peut-être pour le morceau « In Vivo » qui sonne un peu plus old school. A l’issue de l’écoute, je pense à d’autres albums sortis récemment. Celui de DYING FETUS, par exemple. Ou encore celui de MASTER dont AD PATRES assurera d’ailleurs la première partie lors de la date bordelaise de la tournée de promo « The New Elite ». Que du bon à venir donc, et qu’on se le dise, AD PATRES le mérite ! |
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