SEX SLAVES Call of The Wild [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 44.23 Style : Hard rock |
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Infos : | ||||
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Chronique : 14 août 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
"Sex’N’Drugs ‘N’Fuckin’Rock’N’Roll"… Voilà qui pourrait être le credo des New-Yorkais des Sex Slaves. Malgré ces arguments convaincants, le trio ne s’est pas vraiment imposé sur la scène européenne pour le moment, à part peut-être avec leur titre « Thank God For Jack Daniels » qui a retenti dans un certain nombre de soirées avinées (ou plutôt "embierrées" si ce terme existait) de metalleux. Malgré le manque d’un réel label ou tourneur, le groupe a écumé les salles de concerts surtout aux Etats-Unis mais aussi au Japon et en Europe (pas en France à ma connaissance). A présent, chez les Allemands de SAOL, le groupe sort son troisième album nommé « Call of the Wild » et si l’artwork des premiers avait quelque chose de sexy presque proche du gothique, ici, on est vraiment plus sur du clownesque provocateur jouissif, les visages des chicks de Playboy étant remplacé par ceux d'un rat, chat, hibou, cochon et également un magnifique chihuahua. Sex Slaves pratique un hard-rock heavy dans le plus pur esprit rock’n’roll tirant par fois sur le punk et le glam dans un esprit en gros à mi-chemin entre les Dwarves et les Steel Panther… Alors, certes, on peut être en droit de se demander ce que Sex Slaves apporte de neuf au genre ? J’aurais tendance à répondre rien du tout… Si ce n’est un état d’esprit intact, une certaine sincérité et une belle énergie. Les morceaux sont groovy en diable, bien servis et loin d’être monotones. Le premier titre « W.T.F.R.U. » est totalement représentatif de l’état général de l’album, titre qui passe très bien malgré peu d’innovations. L’autre atout notable du groupe est son talent pour sortir des refrains catchy et pouvant aisément être repris par le public, par exemple « Lose that Dress » ou « Burning Bridges » avec ce côté fédérateur que possède également le hardcore. Sur le plan de la production, tout est très bien calibré, avec les guitares bien placées et les effets de chœur des deux chanteurs permettant au morceau de prendre de l’ampleur. En même temps, le groupe a récupéré ni plus ni moins qu'Ulrich Wild (qui a travaillé avec Pantera, Static-X, Fishbone ou encore les Deftones) pour la production. Après, il y a toujours le côté punk pour adolescents qui revient parfois comme sur « I wanna kill You » ou un « Rock & Roll Band » rappelant Green Day. Si les plus allergiques au style fronceront les sourcils, on ne peut qu’avouer une certaine efficacité. D’autres titres sont purement rock’n’roll comme le calme « Get in Line » qui amène d’ailleurs cette touche "ricaine en diable" sur le purement heavy "Cool Ride" ou le très glam « Let’s make Out » qui fonctionne à merveille. Les quelques titres un peu en dessous du lot comme « Call of the Wild » ne feront pas tomber l'atmosphère de l'album. Enfin, ce dernier aura pour conclusion le jouissif « I got Drunk » sorte de ballade folk-rock planante et débile, parfait point d’orgue à ces trois-quarts d’heure de pur hard rock & Roll.... Bref, si l’on ne tient pas en main l’album de l’année avec ce « Call of The Wild », on a tout de même l’assurance de passer un moment plaisant dans une atmosphère gorgée de whisky et de sueur. Bref, du rock quoi… |
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