METAPHYSICS Beyond the nightfall [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 52.00 Style : Metal progressif |
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Chronique : 10 août 2012 , réalisée par Bloody | ||||
Ils nous viennent tout droit d'Italie et après sept ans d'existence, ils sortent enfin leur premier album. Laissez-moi vous introduire METAPHYSICS et leur album "Beyond The Nightfall". Enregistré début de l'été 2011, le combo a mis pratiquement un an pour sortir cet album de progressif débordant de virtuosité mais manquant d'un petit quelque chose... Pratiquer du progressif n'est pas donné à tout le monde. Il faut d'abord une sacrée dose de technique puis un certain savoir-faire au niveau de l'agencement de ses plans. Il faut savoir aussi ce démarquer des autres grosses cylindrées afin de se faire une place dans le milieu très prisé du metal progressif. METAPHYSICS remplit-il toutes ces conditions citées ci-dessus ? Oui et non. Avant toute chose, il faut savoir saluer l'effort des Italiens. Débarquer comme cela avec un album aussi ambitieux, ça force le respect. Cependant, le seul et gros point noir de cet album réside dans l’enchaînement des divers plans et mélodies qu'ils construisent. Si sur le papier, cela avait l'air excellent, le résultat à l'oreille n'est vraiment pas le même et le groupe nous remet gentiment une copie en demi-teinte. C'est bien dommage car de qualités, ce "Beyond The Nightfal"l en regorge, mais cette manie de tout "plaquer" pour partir sur une rythmique totalement contraire est vraiment fâcheux et parfois regrettable. Sans parler non plus de cette propension à utiliser sans relâche les claviers. Omniprésents sur la totalité de l'album, on a l'impression que le reste du combo se repose un peu sur cet élément qui est tout de même bien exécuté. Le musicien exécute quelques fois des soli assez furieux ("Letter From A Dead Man", "Renaissance" qui possède un côté JENS JOHANSSON), ce qui me pousse à le comparer à FRANKY COSTANZA de DAGOBA, un musicien talentueux qui attise tout les regards sur lui et qui, par ailleurs, se permet d'en faire un peu trop. - Sans oublier que DAGOBA et devenu esclave de ce musicien tant la spécificité sonore et technique de chaque morceau tient à cet homme.- Chez METAPHYSICS, c'est pratiquement le même constat. Et quand il ne s'agit pas des claviers, c'est le couple guitare/batterie qui prend le relai dans d'affreux et interminables soli et autres rythmiques alambiquées... Ces lignes doivent certes surprendre mais je ne remets pas en question la qualité des ces soli qui sont dignes des plus grands artistes mais tout simplement cet horrible enchaînement de plans. Il suffit d'écouter "Fallin", première piste de l'album pour se rendre compte du mauvais goût du combo. "Fallin" démarre sur une très belle introduction power appuyée par un clavier très puissant et mélodique, mais ce fort démarrage échoue tristement sur une pseudo rythmique basse/batterie qui flirte avec des ambiances semi-orientales... Grosse perte de puissance en perspective et un côté chaud et froid pas forcément nécessaire à la bonne compréhension de l'album. Il va sans dire que le reste de l'album fonctionne de la même manière. A vouloir pousser les limites du metal progressif, METAPHYSICS vient de se brûler les ailes. Accident fort regrettable donc pour ce combo italien qui, plein de bonne volonté, se voit contraint de revoir sa copie. Une ambition un peu trop grande qui leur a coûté beaucoup trop sur ce qui aurait pu être un album plein de promesses. On ne saura trop leur conseiller de préférer une écriture musicale à la fois moins complexe et plus soudée. La technique, ils l'ont déjà ; l'agencement, espérons que ça vienne avec le second album. En attendant, on continue de miser sur le même cheval car il y a fort à parier que dans le futur, METAPHYSICS soit un groupe qui se fera un nom. |
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