ZATOKREV The bat, the wheel, and a long road to nowhere [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 62.00 Style : Black Metal |
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Chronique : 08 août 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Un certain côté mystérieux entoure la sortie, ce 13 août, du nouvel album de ZATOKREV. Plusieurs côtés en fait… A commencer par le nom du groupe dont vous découvrirez la signification en en lisant la précédente interview (http://www.pavillon666.fr/interview-metal-1940.php). Venons-en ensuite au nom de l’album, peu commun, qui plus est dans le milieu du black metal, tout comme le magnifique artwork qui orne la pochette. Des détails qui nous prouvent une chose : ZATOKREV ne veut pas se fondre dans la masse en innovant par son concept, un peu à la manière d’un groupe français qui commence par GOJI…. Le combo suisse déroule son concept au travers d’un black metal assez dense et stylisé. En fait, on pourrait parler de metal avant-gardiste de par certains aspects : le côté peu conventionnel (et donc assez original) et l’utilisation de plusieurs techniques et effets, à la fois sur les guitares (les larsens, harmoniques, vibratos, les passages clean), les voix (claires, chœurs féminins) et les structures de morceaux. Au-delà d’un black metal traditionnel, on parlera plus facilement de doom/black metal. Les tempos sont très lents et lourds et ZATOKREV joue clairement sur l’ambiance afin de séduire son audience. Pari réussi puisque l’album se révèle froid, parfois hypnotique dans les répétitions de riffs et de plans rythmiques. Et, pour ne pas trahir sa ligne de conduite, le combo maintient un léger côté mélodique, citons ce riff monumental façon rock old school sur « Rodeo With Snakes ». Le côté rock affirmé de ce morceau n’est sûrement pas un hasard puisqu’il se révèle être l’un des morceaux les plus accessibles de l’album et, surtout, l’un des plus courts. La plupart des autres morceaux voguent dans les huit minutes en moyenne. Peu surprenant dans le genre. Si la majorité est réellement captivante, une certaine lassitude laisse parfois entrevoir le bout de son nez, à l’instar de la conclusion de ce « Angels of Cross » où la répétition du plan rythmique dure la moitié de la chanson (près de cinq minutes). Une petite impression de remplissage à vide malheureusement. Il est en revanche certain qu’un tel album fera l’unanimité au sein d’une frange avant-gardiste dans le metal extrême, même si « THE BAT, THE WHEEL, AND A LONG ROAD TO NOWHERE » n’est clairement pas le coup d’éclat que l’on est en droit d’attendre d’un tel groupe, qui livre là son quatrième effort, après avoir prouvé de quoi il était capable. Au diable les déceptions, restons au paradis, un son de ZATOKREV s’y fait entendre. |
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