THE FORSAKEN Beyond redemption [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 40.44 Style : Death-metal |
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Chronique : 03 août 2012 , réalisée par g-rom | ||||
THE FORSAKEN, ça ne vous dit rien ? Non ? Et bien, ce groupe suédois, fondé en 1997, fut un des grands espoirs du death metal du début des années 2000, en publiant notamment trois perles avec "Manifest of hate" en 2001, "Arts of desolation" en 2002 et surtout "Traces of the past" en 2003. Mais après moult péripéties (problèmes internes et label de l'époque Century Media), THE FORSAKEN est en quelque sorte tué dans l’œuf et entre dans une longue hibernation pour n'en ressortir qu'en cette année 2012. Le combo est aujourd'hui composé de Stefan Berg à la basse, de Nicke Grabowski à la batterie, de Patrick Persson et de Calle Fäldt aux guitares et de Anders Sjöholm au chant, le groupe ayant trouvé refuge chez Massacre Records. La hargne et l'envie sont-elles toujours de mise ? Le premier morceau "Beyond redemption" en apporte la meilleure réponse qui soit. Ce titre est magistralement brutal et sent le futur classique à plein nez, rythmique "death metal old school", "blast-beat", mélodies typiquement scandinaves, tout y est. D'autres compositions sont dans la même lignée comme "Foul messianic grace", "there is no god", "Force fed repentance" ou le "thrashy", "As we burn". Mais THE FORSAKEN sait se faire encore plus menaçant et lourd comme sur l'écrasant "The light devine", "There is no god" ou "Only hell remains". La production façonnée au Fascination Street Studio, est en béton armé, le son est vraiment énorme. Les guitares sont puissantes et la batterie bien claquante. Jens Borgen s'est chargé du mastering et donne un rendu plus organique qui sied à merveille aux compositions du groupe. Les musiciens sont aussi très en verve, Patrick Persson délivre quelques soli de très haute volée sur "beyond redemption", le thrashy "No dawn awaits" ou le heavy "Reap as we have sown. Nicke Grabowski passe du blast le plus intense à des rythmiques pachydermiques avec une facilité déconcertante. De plus, le père Anders s'égosille en s'en arracher les cordes vocales, rappelant fortement Johann Hegg de AMON AMARTH. Si on met "Beyond redemption" en concurrence avec ses aînés, on se rend compte que ce dernier n'a pas cette verve mélodique que pouvait avoir "Traces of the past", et nous avons la désagréable impression que le groupe ne se contente que du strict minimum afin d'assurer un retour aux affaires confortable. En outre, l'ombre de AMON AMRTH plane au dessus de ce disque, déjà par la voix d'Anders très proche de celle de Johann Hegg mais aussi par certains aspects de la musique dont AMON AMRTH aurait pu s'assurer la paternité ("Beyond redemption" ou "There is no god"). Sans révolutionner le genre, THE FORSAKEN signe là un très beau retour, alliant avec une grande réussite la brutalité "death metal old school", la mélodie scandinave, avec le thrash metal mais aussi avec une pointe de black metal pas désagréable. Les compositions sont de haute volée et très variées, on ne s'ennuie pas une seconde sur "Beyond redemption". Cependant, cette dernière livraison, bien que très agréable et réussie, peine à se hisser à la hauteur de ses prédécesseurs. Un disque qui laisse entrevoir le meilleur pour la suite mais tout cela reste à confirmer. UN COME BACK TRÈS RÉUSSI! |
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