FROM ASYLUM
From Asylum [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP
Durée : 25.03
Style : Metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/From-Asylum/245160075569281 http://www.myspace.com/fromasylumtheband
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 août 2012 , réalisée par Mary.Scary
   
« La montagne, ça vous gagne ! » comme dit le slogan. Ou ça perturbe aussi, comme pourrait le démontrer FROM ASYLUM, groupe originaire d’Annecy formé en 2011 suite à la « rencontre d’esprits dérangés de musicos » dixit les principaux intéressés. Réunissant d’ex-membres de KELLS et d’ASHIGARU, il enregistre son premier EP éponyme début 2012, une composition de cinq titres proposant un metal varié et conditionné pour les performances live de par son originalité et ses arrangements.

Commençons en toute logique par l’artwork : conçu par l’un des membres de FROM ASYLUM (j’ai nommé Janours, le batteur), il représente une petite fille n’ayant guère peur des zombies et le dessin lui-même a ce côté enfantin/malsain qui nous plaît tant. Le packaging lui est sans artifices : boîtier CD en papier 100% écologique et responsable, impression aux couleurs naturelles, pas de colle… De quoi déboussoler l’auditeur puisque l’ambiance générale de FROM ASYLUM est, comme son nom l’indique, digne d’un couloir sombre d’hôpital psychiatrique. Certains trouveront peut-être ça ringard et préfèreront le bon vieux boîtier en plastique et son livret sentant le – parfois désagréable – neuf mais en ce qui me concerne, j’applaudis l’initiative et par la même occasion cet élan d’originalité.

En ce qui concerne la musique à présent. Elle suit plus ou moins le fil de l’artwork puisque l’intro du premier titre, « Support your local nuke », laisse entendre l’extrait d’un film de zombie mais aussi les fameux bourdonnements ambiants de la B.O. de Donnie Darko (qu’on retrouvera dans « Samara »). Il est vite assez difficile de mettre une étiquette sur le metal de FROM ASYLUM puisque celui-ci est relativement multi styles. Multi influences aussi avec quelques clins d’œil aux groupes tels que KORN, déjà avec l’artwork mais surtout dans « Samara » qui rappelle inévitablement les premiers albums du groupe de Bakersfield, mais aussi GOJIRA en ce qui concerne la rythmique de la guitare, clin d’œil plus flagrant dans quelques riffs de « The Love, the Hate, the Kiss, the Knife ». On peut aussi trouver dans cet EP quelques passages à la SYSTEM OF A DOWN, rois de la mixité dans le metal, comme dans le titre « No shredder day ». Je n’irais pas jusqu’à dire que FROM ASYLUM leur ressemble mais ils partagent au moins ce côté « on mélange plein de trucs pour en faire une seule et même mixture ». On apprécie.
Après le multi styles et le multi influences, on peut également parler de multi feelings ; en effet, on passe du glauque avec « Samara » (qui est quand même le prénom de la méchante petite fille qui sort de la télé dans le film « Le Cercle », est-ce une coïncidence ?) et que la pochette illustre d’ailleurs parfaitement, qui mélange mélodies enfantines et parasites indésirables, au nerveux sans temps mort avec « My brain hurts » (ma préférée) qui est idéale en concert pour piétiner et fouetter votre voisin avec vos cheveux. Enfin, les sentiments ne sont pas en reste dans « The Love, the Hate, the Kiss, the Knife » où le chanteur paraît plus impliqué, balancé entre colère et chagrin. Peut-être ce titre est-il basé sur du vécu… J’oubliais : l’humour a aussi sa place dans une chanson cachée qu’il est assez difficile à décrire. En tout cas son écoute me laisse penser que la petite fille dessinée sur la pochette a gagné.

« From Asylum » passe le test avec brio et peut donc plaire à quiconque puisque le groupe ne se range pas dans une seule catégorie. Mettant en avant un son pur similaire à celui du live, FROM ASYLUM est sans aucun doute un groupe à voir sur scène, puisque son premier EP ne donne absolument pas envie de rester impassible. Les membres sont expérimentés et ça s’entend puisqu’il n’y a ni faux pas, ni fausses notes et le son est extra, tout étant net et bien distinct. N’hésitez donc pas, d’une part à vous jeter sur « From Asylum » puis à les voir en concert puisque le groupe favorise le bouche à oreille plutôt que le « matraquage médiatique des réseaux sociaux » (une fois encore, je ne fais que les citer). En gros, un groupe qui ne pollue pas au sens propre comme au sens figuré. C’est bon pour la planète ainsi que pour nos oreilles !







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