WINTERFYLLETH Threnody of triumph [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 65.28 Style : Black/folk |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 02 août 2012 , réalisée par g-rom | ||||
WINTERFYLLETH dont le nom signifie "la pleine lune d'hiver" en vieil anglais est actif depuis 2007, originaire de Manchester et fondé par Simon Lucas (batterie) et Chris Naughton (guitare et chant). A l'issu d'une première démo "Risisng of winter full moon" paru en 2007 et de leur premier long format "The ghost of heritage" publié chez Profound Lore records, révélant un black metal de haute volée à forte tendance "pagan" et très axé sur les atmosphères, WINTERFYLLETH perd un de ses membres, le bassiste Richard Brass mais recrute Nick Wallword en 2009 ainsi qu'un autre guitariste, Mark Wood. WINTERFYLLETH, nouvelle mouture, publie l'excellent "The mercian sphere" en 2010 chez Candlelight record, un opus unanimement salué par la critique et le public. C'est le 10 septembre 2012 que les Britanniques sortiront leur troisième album intitulé "Threnody of triumph". Ne tournons pas autour du pot, "Threnody of triumph" est très inférieur à son excellent prédécesseur. WINTERFYLLETH rend toujours hommage à ses ancêtres et ce troisième opus est dans la droite lignée de "The mercian sphere", à la différence près que les claviers sont beaucoup plus présents, créant des atmosphères presque "pagan", et, du coup, nous avons à faire à une sorte de black metal atmosphérique de seconde zone. De plus, le manque d'inspiration est assez criant ; les passages mémorables ou les mélodies accrocheuses sont très rares, et, pour ne rien arranger, certains morceaux traînent en longueur comme "The swart raven", "The threnody of triumph" ou "The fate of souls after death". En outre, la production est loin d'être parfaite. Les instruments ont tendance, parfois, à se noyer dans une bouillie sonore inaudible, la batterie est trop en arrière et le chant, très "black" à tendance norvégienne, manque de nuances et est toujours sur le même ton. Les morceaux sont tous composés sur le même schéma, à savoir "blast", "break" et "blast", ce qui provoque un ennui certain sur la longueur. Cependant, deux titres sortent du lot, "A soul unbound" et l'instrumental "Home is behind". En effet, le second est un titre entièrement acoustique qui permet une respiration salvatrice avant le trop long "Threnody of triumph", alors que le premier "A soul unbound" tranche littéralement avec le reste de l'album. Ce morceau est beaucoup plus "mid-tempo", voire, "low-tempo", les riffs sont absolument énormes et font office de rouleaux compresseurs. Même si celui-ci dure plus de huit minutes, on ne s'ennuie pas une seconde. Il est clair que la vraie force de WINTERFYLLETH réside dans les "breaks" qui collent parfaitement aux propos du groupe (" A thousands winters", "The glorious pain"" ou "Threnody of triumph") ou dans les titres plus lents et sinueux, un paradoxe pour un groupe qui se revendique black metal. Au final, la déception est à la hauteur des espoirs suscités par "The mercian sphere". "Threnody of triumph" traîne bien trop en longueur et est quasiment dépourvu de moments mémorables et accrocheurs. La production est très faible, surtout pour un troisième album et le chant manque de nuances. Cependant, le disque renferme une pépite "A soul unbound", morceau qui, à lui seul, sauve "Threnody of triumph" du naufrage. Une grande désillusion, surtout après leur set très convaincant délivré au Hellfest. |
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