THE BUNNY THE BEAR
The Stomach For It [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.24
Style : Post Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.victoryrecords.com
  Contact groupe : http://www.tour-city.com/webhosting/tbtb/website/  http://www.myspace.com/thebunnythebear
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 août 2012 , réalisée par Chart
   
THE BUNNY THE BEAR se forme en 2008 à Buffalo aux Etats-Unis sous l’impulsion de Matthew TYBOR, le chanteur guttural du groupe. Ce dernier porte un masque de lapin tandis que son acolyte au chant clair Chris HUTKA choisit un masque d’ours. Le ton est donné. Les musiciens quant à eux se succèdent rapidement. On compte beaucoup de changements de line up. Cela peut se comprendre dans la mesure où le groupe a choisi une orientation musicale particulière et avant-gardiste où la dance, la techno et le hardcore sont autant d’éléments influents dans la musique de ce combo.

Quatre ans d’existence et déjà un troisième album. Le groupe n’a pas chômé. Le premier opus remonte à 2010, « The Bunny The Bear » tandis que le deuxième sortait en 2011, « If You Don’t Have Anything Nice To Say ». La règle d’un album par an semble bien respectée puisque 2012 marque la sortie d’un nouvel opus, « The Stomach For It ». L’album est très bien produit. Entre sonorités techno et riffs metal, l’ensemble est très bien équilibré.

Là où le bas blesse, c’est lorsque l’on commence à creuser cet album. Je ne suis certainement pas la personne la plus mal placée lorsqu’il s’agit de faire preuve d’ouverture d’esprit en termes de mélanges musicaux mais là, je suis face à un véritable problème. Les premiers morceaux, l’entrée en matière, avec « Congregation », « Sky » ou « All Bride » sont certes intéressants mais on tourne très vite en rond. Les rythmiques sont très proches d’un morceau à l’autre et l’ambiance reste linéaire, pêchue certes mais sans rebondissements. Et puis, il y a ce chant clair qui devient assez vite rébarbatif. Il n’y a aucune retenue, aucune surprise, tout est téléphoné dans cette façon de composer. D’ailleurs, avant de jeter un œil plus attentif à la composition du groupe, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un chant féminin. Finalement, on évite le cliché de la belle et la bête pour tomber dans quelque chose de tout aussi cliché. Il y a aussi cette impression de superposition de styles comme par exemple sur « This isn’t Why You Made Her ». On a le sentiment inévitable d’écouter un patchwork musical. Encore une fois, certains combos tels que THE BROWNING ont fait des expériences sonores mais contrairement à THE RABBIT THE BEAR, le flux sonore est parfaitement maîtrisé. Ici, les riffs s’enchaînent comme dans un mauvais groupe de hardcore que l’on aurait voulu sauvé par le remplissage en couches d’éléments sonores. Pas très logique comme démarche…

Même si ce groupe continue à sortir des albums, il lui faudra atteindre une certaine maturité au niveau de la composition et des idées avant de se montrer réellement convaincant. On part d’un bon sentiment en nouant des liens forts entre les styles ; cependant, le coche est raté avec cet album.

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