SERJ TANKIAN Harakiri [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 45.20 Style : Rock Metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 01 août 2012 , réalisée par Chart | ||||
La voix de SYSTEM OF A DOWN est de retour pour un troisième album. Après un « Imperfect Harmonies » sorti en 2010 qui marquait une direction différente, les critiques avaient été laissés sur leur faim. Ce nouvel opus mettra tout le monde d’accord. C’est un retour aux sources, et pas des moindres, qu’effectue Serj TANKIAN. Qui dit artiste majeur, dit grosse production. Il est vrai que cette équation n’est pas forcément applicable à tous les albums solos mais ici, elle s’applique parfaitement. Le travail effectué sur ce disque est digne des grands albums. On retrouve des sonorités très bien exploitées avec une couleur d’ensemble qui oscille entre gros son metal, ambiances orientales, un peu de pop et du bon rock. Ce cocktail traduit au mieux les différents styles que TANKIAN en solo ou en groupe, a toujours sus exploités. « Harakiri » démarre sur une belle touche bien rock n’ roll, « Cornucopia ». On pense directement à SYSTEM OF A DOWN avec ce titre terriblement efficace. On retrouve toute la pêche que l’on avait un peu perdue depuis 2005. Rien à voir avec le premier opus « Elect The Head » qui bien que réussi, manquait un peu d’énergie sur la durée. Non ici, on passe à un cran au-dessus et vraiment, on se demande pourquoi cet artiste continue à évoluer en solo alors que tout le monde attend un album de SYSTEM OF A DOWN et que ce morceau aurait parfaitement collé à un nouvel album par exemple. « Figure It Out » renoue avec toutes les tentatives vocales dont le chanteur faisait preuve au début de sa carrière. Les riffs, les rythmes, les arrangements : tout est y est ! On arrive ensuite sur un très gros morceau avec « Ching Chime ». L’ambiance orientale prend totalement le dessus sur ce titre terriblement entêtant. Les mélodies vous entraînent vers des horizons exotiques tandis que les paroles font comme à leur habitude preuve de réalisme. Après ce morceau parfaitement réussi, on retrouve un « Butterfly » qui renoue avec les premiers morceaux. L’énergie retombe légèrement mais ce n’est que pour mieux repartir sur « Harakiri ». On passe ensuite sur « Occupied Tears », « Deafending Silence » et ses tentatives electro acoustiques plutôt réussies d’ailleurs, puis une sorte de ballade rock au titre évocateur « Forget me Knot » et enfin « Reality TV ». Après ce petit passage un peu plus calme, on retrouve un peu plus d’énergie avec « Uneducated Democracy » qui lui aussi renoue avec les racines du chanteur. C’est vraiment ce qu’on préfère, ce mélange entre parties calmes et grosses guitares. C’est une recette qui a fait ses preuves et que l’on aime retrouver. Cette nouvelle sortie a de quoi réjouir les fans en mal d’attente mais aussi de quoi raviver la nostalgie chez d’autres. Ce genre d’album s’inscrit bien dans la carrière globale du chanteur et on a envie de retourner chercher certains de ses disques et de s’en remettre une couche. C’est une réussite dans tous les cas et on n’hésite pas à dire qu’il s’agit sûrement là du meilleur album solo de Serj TANKIAN, sûrement arrivé à maturité en solo. |
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