ISHTAR
Ombre [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP
Durée : 20.30
Style : Dark Ambiant
  Infos :
  Contact label : http://vkrs.co
  Contact groupe : http://ishtar-music.bandcamp.com
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 juillet 2012 , réalisée par Bakounine
   
Quelques fois, il y a des choses qui sans nous captiver ou nous étonner plus que ça, nous sont agréables comme un courant d’air frais ou l’odeur d’une boisson chaude. Je pense pour ma part que la musique d’Ishtar est de cet acabit. Cette artiste italienne joue du clavier dans des groupes de black metal, « LustNotes » et « Adveniat Hiems » pour les connaisseurs, mais c’est avec un court Ep d’ambiant nommé « Ombre » qu’elle débute sa carrière personnelle. Le tout est livré dans un livret avec les paroles en italien et traduites, initiative louable mais étonnante puisqu’il n’y a pas de chant sur cette musique donc pas de paroles audibles (à moins que ce ne soit en subliminal…).


Apparemment tout a été composé et enregistré par le biais de la tablette graphique de la marque à la pomme, ce qui fait que l’ensemble est sur le plan sonore assez plat. Je fais partie des puristes qui refusent le tout virtuel et je demeure persuadé que jamais des samples ou des synthétiseurs ne pourront remplacer le grain d’une mandoline, une trompette ou un violon de bonne qualité, peut-être suis-je ringard. Mais, je dois avouer quand même que j’ai été assez bluffé par le résultat d’ensemble puisque si effectivement, on n’a pas droit à la richesse des sonorités organiques, on a quand même droit à un résultat expressif qui ressort bien les harmonies et est loin d’être écœurant.
Sur le plan musical, aucun instrument électrifié, pas de percussions, pas de voix, ce sont des mélodies au piano, avec diverses autres sonorités (clavecin, guitare acoustique, orchestre de cordes…).
Un dark ambiant tirant vers le néofolk parfois, pas triste, plutôt lumineux et gorgé d’espoir, cinq courts titres d’une écoute très appréciable et apaisante comme un moment de calme dans la tourmente actuelle. Le meilleur titre pour moi est sans doute « Ho Preso Il Cammino Del Fuoco E Bruciavo Nel Cuore », celui qui me parle le plus ; mais dans l’ensemble ils se valent tous.

Au final, cette première démonstration s’avère agréable et honnête sans être transcendante non plus. Certains trouveront même sans doute qu’il ne s’y passe pas grand-chose mais il faut, pour pénétrer cette œuvre, accepter de prendre le temps de la laisser glisser sur soi avant qu’elle ne nous captive. C’est pur, bien composé et harmonisé sans aucune éraflure ni folie. Maintenant il faut avouer que sans élément d’accroche plus puissant (une voix par exemple ou des passages plus emballants), je doute de la capacité de ce type de musique à passer le cap de l’album et à conserver ce coté sympathique sur une longueur plus importante. C’est à voir par la suite.







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