SOULLINE We curse, we trust [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 34.45 Style : Death Mélodique |
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Chronique : 24 juillet 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Réputée pour sa neutralité diplomatique, la Suisse abrite de nombreux groupes dont la musique hostile se place ironiquement en totale contradiction avec le cliché qui renvoie au tempérament nonchalant du peuple helvète. On retrouve ainsi parmi ces formations extrêmes le groupe de « Death Mélodique » SOULLINE, actif depuis 2000 et dont l’expérience a largement été établie sur scène notamment avec leur participation au Wacken en 2008 et au Blitzkrieg V East Tour en 2010 où ils ont pu ouvrir pour VADER. Le combo s’attire ainsi les faveurs de Target Distribution et de Mighty Music qui publient le troisième effort des Genevois le 11 Juin 2012, « We Curse, We Trust », mixé par Peter Tagtren (IMMORTAL, CHILDREN OF BODOM) et masterisé par Jonas Kjellgren (KATATONIA). Voilà qui promet ! C’est sur une introduction atmosphérique composée d’arpèges et de notes au synthétiseur accompagnés d’un court monologue que s’ouvre le premier titre de ce nouvel opus « The Curse In Our Minds ». Très vite, les sonorités mystérieuses laissent place à des riffs lourds en tonalité qui dévoilent la sphère musicale du combo. Les parties de guitares sont accrocheuses à souhait, donnent envie de bouger, et chose courante dans ce genre, les parties rythmiques sont souvent doublées d’une deuxième guitare qui reprend les lignes mélodiques afin d’approfondir les ambiances et de donner une plus grande dimension aux textes. Ceux-ci relatent d’ailleurs le fait que l’homme se laisse dicter ses choix, sa manière de penser ainsi que son mode de vie, sans trop s'y opposer, tout en étant conscient de son laxisme et qu’il espère malgré tout un évènement salvateur, tel l’ange dépeint sur l’artwork qui semble apporter justice et lumière. Musicalement, SOULLINE nous propose un univers assez varié et n’a pas limité l’adjectif « mélodique » à de simples samples électroniques. Il est vrai que le synthétiseur occupe une place importante mais les gammes utilisées soulèvent très justement une structure bien personnelle. On retrouve ainsi des éléments orientés vers le « Metalcore » comme sur « When We Freeze » et « The Curse In Our Minds » qui comporte des screams, pour revenir ensuite vers des choses plus traditionnelles comme sur « Hollow » où l’on se laisse enivrer par un climat paisible soutenu par le chant clair. D’autres titres sont bien sûr plus rageurs, tel « Our Fate Interrupted » ou encore « Sleepers’ Statement » qui est composé de toutes les variantes offertes par le groupe, à savoir growls, chant clair, riffs puissants et lourds, arpèges, parties lead et lignes de piano sur un seul morceau. On se laisse vite emporter par les compositions mais le seul bémol que j’évoquerais sur cet album vient de la durée de l’enregistrement. Ce dernier est si plaisant que l’on reste sur notre faim après huit chansons sans répit au bout des trente-cinq minutes d’écoute. Dommage, on en reprendrait bien un peu plus. En définitive, on passe un bon moment au cours de l’écoute de ce « We Curse, We Trust » qui démontre que la formation suisse a su nous concocter des arrangements bluffants mis en avant par une production en béton. Le résultat est certainement le fruit d’un grand travail et nul doute que ces titres seront largement appréciés en live. |
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