AMBASSADOR GUN Golden Eagle [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 31.00 Style : Grind |
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ORIGINALITE |
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Chronique : 22 juillet 2012 , réalisée par KiLa | ||||
Traversons l’Atlantique, direction les Etats Unis ! C’est dans le Minnesota qu’on retrouvera les grindeux de AMBASSADOR GUN, qui nous prouvent une nouvelle fois que quand il s’agit de faire déferler les notes, les Américains ne sont vraiment pas du genre à faire dans la dentelle. Le trio est donc composé de Patrick (à la batterie), et de Tim et Luke qui gèrent tous deux… tout le reste : chant, guitare, basse. Après un premier album, « When in Hell », sorti en 2009, AMBASSADOR GUN revient cette année avec son « Golden Eagle », sorti via Pangea Recordings. Concrètement, à quoi devez-vous vous attendre de « Golden Eagle » ? En un mot : chaos. AMBASSADOR GRIND, c’est du grind pur jus, avec quelques zestes de punk et quelques grains de death (grains bien cachés, mais bien présents). Une déferlante de notes, de frappes et de hurlements. Novices, s’abstenir. AMBASSADOR GUN nous entraîne là dans un enchaînement de compos difficilement accessibles aux non initiés. Point de passages dansants ni de lâchés de cheveux... Les guitares ont une importance extrêmement aléatoire. Parfois, elles prennent le dessus, parfois, elles sont complètement inaudibles, laissant place à un duo batterie/chant très répétitif. « Slowbled » et « Christbastard » sont des bons exemples. Le chant est terne, « monochrome », et n’a pas d’empreinte particulière. Quant à la basse… je ne l’ai jamais entendue clairement. Vous l’aurez donc compris, le grind à la AMBASSADOR GUN, ce n’est vraiment pas mon truc. Les morceaux se suivent et se ressemblent tous étrangement. « Slowbled », « Warpainted » et « Sunshine Acid » se démarquent un peu du lot grâce à des compositions plus carrées. Les instrus se calent mieux les uns vis-à-vis des autres. Dans « Sunshine Acid », même le chant connaît quelques variations (miracle ?). « Crack Ikon » n’est pas si mauvais non plus, il s’agit là du seul morceau au cours duquel on ne se demande pas quand la fin va donc (enfin ?) arriver. Rien de bien transcendant, donc. Une production crade, des compositions crades. Le chaos a parfois ses bienfaits mais preuve en est, il est loin d’être toujours… bien fait. Je passe mon tour. |
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