GRAVEFLOWER Returning to the Primary Source [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 47.09 Style : Doom |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 21 juillet 2012 , réalisée par Chart | ||||
SOLLITUDE PRODUCTIONS n’en finit pas de nous combler avec ses groupes de doom venus du froid. Sa spécialisation dans la lourdeur et la lenteur nous permet de découvrir une scène fleurissante où les groupes se succèdent et ne se ressemblent pas. Le doom est un style particulier. Toutes les innovations sont les bienvenues. On a même vu certaines de ces formations intégrer des blast beats ! L’ouverture d’esprit est large et c’est tant mieux car plus on creuse dans cette scène-là et plus on se rend compte que la lenteur et la lourdeur ne suffisent aucunement à définir ce style si riche. GRAVEFLOWER arrive avec ce nouvel album après une démo parue en 2004, « Primordium ». Puisque je n’ai pas eu le privilège de l’écouter, je ne vous parlerais pas de l’évolution du groupe. Par contre, il n’y a nul doute sur la qualité de production qui elle a sans aucun doute été marquante. En effet, « Returning To The Primary Sources » est impeccable à ce niveau. L’ensemble sonne très professionnel et on retrouve toute la puissance dont on a besoin. Tout est traité de manière à rendre l’ensemble énorme, puissant et naturellement cohérent. On compte assez peu de morceaux sur ce disque. Naturellement, certains titres sont relativement longs, dépassant la dizaine de minutes. C’est une caractéristique de ce style à laquelle on ne peut pas échapper. On trouve aussi quelques passages acoustiques, « Just A Moment » et « Rain Without End » qui comme toujours ont l’avantage d’aérer l’ensemble et constituer de bonnes articulations. « White Noise » ouvre ce disque sur une touche relativement minimaliste. Les aspects les plus sombres du groupe sont ainsi dévoilés dès le début de cet album. Pourtant, on constate une évolution à l’intérieur même de ce titre qui amène le groupe à utiliser des patterns batterie rapides, assez proches du Thrash avant de retomber dans cette lenteur hypnotique. La voix du chanteur Vladimir SEMENICHEV me rappelle celle d’un autre chanteur de doom, Aaron STAINTHORPE de MY DYING BRIDE, et ce, particulièrement sur les voix claires. « My Turn » joue lui aussi sur des ambiances profondes. On retrouve cette façon de composer et d’arranger qui rappelle celle, encore une fois, des anglais de MY DYING BRIDE. C’est forcément une ambiance empreinte de mélancolie. Mais l’ensemble du morceau contient suffisamment de variantes et d’air pour que l’on ne tombe pas dans l’oppression musicale. Le ton général est donné et on enchaîne les titres. « Rain In Inferno », « Tha Falling Leaves » et « Autumn Within » sont autant de bons titres qui raviront sans aucun doute les amateurs du style. Il est peut-être vrai que tout cela manque encore un peu d’originalité et de personnalité mais la qualité des compositions et des arrangements, en bref, le travail fourni à la composition et à l’enregistrement, permettent à cet album de se distinguer par ses nombreuses qualités. On finirait par réellement avoir envie d’en connaître davantage encore sur ces groupes russes tant cette scène semble se porter à merveille. Il est évident que leur porter une attention particulière leur permettrait sans doute de tourner un peu plus. Il serait bien qu’un jour les tourneurs se penchent sur cette question car il serait très intéressant de découvrir tout cela en concert. |
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