DREADLINK
Zero One [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 43.53
Style : Thrash, groove metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://www.dreadlink.com http://www.myspace.com/dreadlink
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 juillet 2012 , réalisée par Mary.Scary
   
Tout métalleux qui se respecte sait que l’Allemagne engendre de bons specimens dans le genre : RAMMSTEIN, ATROCITY, CREMATORY… Bref, autant de grands noms variés prouvant que le metal allemand n’a pas de limites. Le groupe DREADLINK, né en 2009, est un autre exemple de la mixité des genres intra metal et son premier album, « Zero One » signé chez Massacre Records, fait cohabiter le thrash, le groove et le death metal, de quoi réunir bon nombre d’oreilles.

Bruits de pas foulant le gravier, sonorités froides, bips réguliers de cardioscope… suivis de riffs thrash et de la voix hurlante de Raphael Adamek ; aucun doute, les Allemands débarquent avec du bon gros son ! Dès l’ouverture, avec « Soulburn Industries », la musique de DREADLINK nous évoquera celle de MACHINE HEAD ; en effet, il y a quelque chose de Robb Flynn dans les phonations rauques et les cris gutturaux mais on y trouve aussi une pointe de groovy dans le metal, facette que les deux groupes ont en commun. Bref, un titre et on a déjà envie de sauter partout et de headbanger en faisant le ventilo. Cette introduction annonce également rapidement la couleur globale de l’album : mélange des styles et des techniques, et cela concerne, par chance, l’intégralité de « Zero One ».
« New Era » comme « Revolt » et « Red Soil » sont les titres idéaux pour convaincre tous types d’auditeurs, leurs refrains facilement mémorisables et leurs mélodies faciles mais « logiques » y étant pour beaucoup. « Revolt » contient d’ailleurs un interlude instrumental inattendu et excellent.
« Haterpillar » quant à lui est la touche la plus groovy de l’album et le démon du secouage de tête ou du taper de pied discret vous envahira sûrement.
« Reinforced Concrete » a, lui, tout de la tornade dès le début, proposant des rythmes entraînés puis plus lents puis de nouveau plus nerveux et ainsi de suite… Et il n’est pas impossible que le démon précédemment cité soit encore dans le coin.
« Wall » sera la touche la plus sombre de l’album sans pour autant s’éloigner du style général, avec une batterie plus violente et un chant un poil plus enragé.
« Seven », huitième morceau de l’album, ne semble pas se démarquer du reste jusqu’au moment où un solo de guitare débarque, le premier depuis le lancement du cd. Dans la catégorie « on fait des trucs auxquels vous ne vous attendiez pas », il faut avouer que DREADLINK est doué.
La dernière piste, « Godforsaken » innove quelque peu avec un penchant rock alternatif à la A PERFECT CIRCLE, avec ce mélange de lenteur / lourdeur / pleurs criés / nervosité, très appréciable ! En somme, une belle façon de conclure.

Vous aurez sans doute compris que je ne donnerai pas à « Zero One » un zéro pointé étant donné que ce premier album n’a rien de brouillon : rien n’est surdosé, tout est maîtrisé ! Il faut dire que DREADLINK ne s’est pas jeté trop vite dans la gueule du loup puisque le groupe a attendu trois ans avant de faire naître son premier bébé. Une réelle rigueur est donc facilement perceptible en ce qui concerne la technicité. Tout est carré, excepté parfois un chant peu franc mais sa fréquence est infime. Toujours concernant le chant, il fout la plupart du temps la patate et les quelques chants clairs, principalement dans les refrains, ne sont pas inutiles et permettent une variété qui ne se limite pas aux rythmes et mélodies. Grâce à DREADLINK, on a une nouvelle preuve du savoir-faire allemand en ce qui concerne la musique metal, alliant originalité, brutalité et perfectionnisme. Alors à vos marques… Soutenez ! La sortie de « Zero One » est prévue pour le 27 juillet 2012.

soulburn (Preview)





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