TANKARD
A girl called cerveza [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.49
Style : Thrash metal
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
  Contact groupe : http://www.tankard.info/ http://www.myspace.com/tankardfrankfurt
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 juillet 2012 , réalisée par daills
   
Avant de continuer à lire cette chronique, je me dois de vous rappeler que l’alcool est à consommer avec modération. Ce petit rappel étant fait, vous pouvez à présent vous installer confortablement dans votre transat, un petit diabolo houblon bien frais à la main et pour accompagner votre rafraîchissement, je vous propose un bon album de thrash metal. TANKARD me paraît particulièrement adapté au menu pour deux raisons : la première étant que TANKARD signifie ‘chope’ en anglais, la seconde découlant de la première est que ce groupe définit sa musique comme de l' ‘Alcoholic Metal’.
La pochette et le titre de leur nouvel album ‘A Girl Called Cerveza’ résument toute la philosophie du groupe ; vous l’aurez compris, nul besoin ici d’une analyse de texte littéraire.
Alors, dégustons maintenant cette nouvelle cuvée.

Première gorgée avec ‘Rapid Fire’ : ça pétille et explose en bouche, l’effet est rapide et vous secoue directement le cortex. TANKARD distille, sans surprise, un thrash ‘old-school’ tout au long de l’album.
C’est souvent speed : ‘A Girl Called Cerveza’ (véritable hymne à la bière !), les guitares sont très ‘heavy’ à l’instar de ‘Rapid Fire’ et son petit riff à la MAIDEN. Sur ‘Not One Day Dead’, TANKARD se fait plus ‘groovy’ et fait penser à ANTHRAX.
Techniquement, tel un maître brasseur, le groupe prouve toute l’étendue de son talent. Les nombreux soli de guitares illustrent parfaitement ce thrash typé 80’s. Le chant de ‘Gerre’ est peu agressif mais toujours très expressif . Le son est bon, tout en gardant bien ce petit côté ‘sec’ et ‘crade’ qui confère à TANKARD des accents ‘punkys’.
Lors de courts instants, TANKARD arômatise son breuvage, le ‘sucre’ pour le rendre plus digeste : les intros de ‘Son Of A Fridge’, ‘Running on Fumes’, ou la touche féminine apportée par DORO sur ‘The Metal Lady Boy’. Mais rapidement, le groupe accélère pieds au plancher pour retourner à un thrash très speed.

Alors, certes, cet album n’apporte rien de bien nouveau, ni dans le thrash metal, ni même dans la discographie déjà bien fournie de TANKARD ; cependant, la dernière goutte terminée, pas de goût désagréable en bouche, ni de digestion difficile, mais l’irrésistible envie de remettre ça ; alors, puisqu’il s’agit bien là de musique, on peut le dire : à consommer... sans modération.







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