HELLLIGHT Funeral doom / the light that brought darkness [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 134.00 Style : Funeral doom |
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Infos :Double album réédition | ||||
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 03 juillet 2012 , réalisée par MazaK | ||||
Les brésiliens de HELLLIGHT font bizarrement les choses. A peine deux années après la sortie de l’album « Funeral Doom », ils rééditent celui-ci avec en supplément « The Light That Brought Darkness » (cd sorti, lui aussi, il n’y a pas bien longtemps). Drôle de méthode de la part du groupe ou décision du label ? Bref, les mystères et fantaisies du marketing… Le premier disque, comme son nom l’indique sans aucune ambivalence, propose un Doom funéraire. Pour vous décrire l’ambiance, le tempo ici ne dépasse jamais le 60 bpm et la musique de HELLLIGHT est entièrement dédiée à l’obscurité, aux riffs rampants et pachydermiques, à la lourdeur la plus écrasante… Les amateurs du style sont nombreux et sont généralement très exigeants concernant ce type de métal qui ne supporte pas les approximations et les maladresses. Seulement voilà, en dépit des qualités indéniables des musiciens, le combo ne possède pas l’originalité suffisante et s’embourbe dans une redite souvent pénible. Le chant, tantôt « growlé », tantôt clair, révèle vite ses limites. Pas toujours juste et hyper redondant. Les structures sont récurrentes et sans grande surprise. Seuls certains soli apportent de l’intérêt à l’album. De prime abord, le second disque laisse présager quelque chose de plus intéressant. Effectivement, hormis une composition du groupe (bien longue et pas franchement passionnante), celui-ci est composé de reprises : une de BLACK SABBATH, un titre de DANZIG, un de NEIL YOUNG, le « Confortably Numb » du FLOYD, un petit BATHORY et un QUEEN. La liste est alléchante et reconnaissons que le groupe s’attaque à du culte de chez culte. Malheureusement, l’ensemble tombe à plat et, à l'exception de la reprise de Neil Young, HELLLIGHT n’arrive pas à retranscrire la magie de ces titres. Le chant y est pour beaucoup ! Il faut dire que s’attaquer à des voix aussi magiques que celles de Freddy Mercury, Ronnie James Dio et Waters/Gilmour relève d’une audace qui ne peut se solder que par un quasi « suicide » artistique ! Moyen ! |
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