KRAKE Conquering death [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 55.05 Style : Black metal symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 29 juin 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Au nord, le soleil se lève sur un nouveau monstre Norvégien. Issue de l’imaginaire de 2 frangins (Dreugh & Beist), l’idée de mettre au monde une bête de Black Symphonique / Atmosphérique qui pulvériserait les standards du genre faisait son chemin depuis 2007 jusqu’à ce jour de 2012 où la bête apparaît au grand jour. Son nom ? KRAKE. Voici le premier chapitre de son histoire. 1 : « Conquering Death ». L’idée de départ est plus que respectée. Nous sommes réellement en présence d’un Black stylisé dont l’aspect symphonique est carrément exacerbé. On pensera notamment à ABIGAIL WILLIAMS par exemple. Mais soyons francs : cet album aura du mal à imposer le groupe dans le metal extrême, espérons néanmoins que le public donne sa chance à KRAKE car le groupe est réellement talentueux, à plusieurs niveaux. Que ce soit sur l’aspect technique, ou sur la production, rien à dire, tout est propre et parfaitement exécuté, tout comme les compositions du groupe qui révèlent un fort potentiel (« Ed ») ainsi qu’au niveau des arrangements (« I Lyv av Lyset ») et les Norvégiens parviennent sans mal à faire cohabiter le clavier et les guitares, à nous emmener dans les contrées hivernales, à délivrer des riffs sympa (« Snowfall ») et à multiplier les ambiances (« Victorious, I »). Tout ces aspects de CONQUERING DEATH relèveraient de l’album parfait s’il n’y avait pas quelques points noirs, sous forme de pièges dans lesquels le groupe est tombé. Insérer autant de clavier dans un album sans sombrer dans le kitsch relève de l’exploit auquel KRAKE ne parvient malheureusement pas. Rassurez-vous, ce n’est pas le cas sur la totalité de « CONQUERING DEATH ». Mais le début de l’album va en ce sens et dans la première partie les claviers noient littéralement les guitares et les parties rythmiques. Autant dire que la batterie fait pâle figure. Peut-être un mauvais mixage (on l’espère) sur ces morceaux, puisque le reste n’est pas de cet acabit et est bien plus enlevé et agressif pour le coup. Et puis, nous ne pouvons passer sous silence ce « Beneath Black Waters » aux accents ALESTORMiens, où les claviers imitent les accordéons ce qui donnera à CONQUERING DEATH son sommet kitschissime. Déroutant. Allez, ne boudons pas notre plaisir car les Norvégiens méritent tout de même que l’on s’attarde sur leur œuvre. Certains passages valent véritablement le détour comme ce « The Great Leviathan », où l’on passe par plusieurs ambiances en 5 minutes. Tour de force et pièce atmosphérique grandiose où piano et guitare s’entremêlent, un peu à la manière d’un ABIGAIL WILLIAMS. « Ed » et son final encore une fois atmosphérique, mystique aussi , en duo guitare claire / grosse caisse plutôt surprenant. On se dit qu’il y a un peu de progressif aussi dans cet album, preuve que ces norvégiens ont de vraies bonnes idées, comme le prouve aussi ce « Victorious, I » au final épique voire apocalyptique, presque à la manière d’un BATHORY époque NORDLAND. Magistral. Et l’on se dit qu’il y a tellement de bonnes choses à prendre au sein de cet album que l’on en regrette que plus les gros points noirs qui entachent ce premier album. Un premier essai qu’il convient d’encourager, il se pourrait bien que KRAKE nous sorte des futurs grands albums, s’ils laissent tomber le côté trop kitsch du clavier. Mais CONQUERING DEATH possède un charme certain … |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|