EVADNE
The Shortest Way [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 64.53
Style : Doom/Death mélodique
  Infos :
  Contact label : http://solitude-prod.com/
  Contact groupe : http://www.evadne.es/ http://www.myspace.com/evadneband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 juin 2012 , réalisée par Che2867
   
Wouw ! Voilà un album prenant ! Une perle pour les amateurs de doom ! "The Shortest Way", des espagnols EVADNE qui surprennent toujours lors des sorties de leurs opus (pas toujours en bien… si on écoute l’avant-dernier), est un véritable coup de cœur. Agréable surprise quand on sait que l’Espagne n’est pas une metalleuse inconditionnelle. Certains groupes ont cependant su s’imposer, et EVADNE monte sur le podium dans la case "doom/death mélodique".

Attention, ce n’est pas parce que je dis "mélodique" que je dis "gnangnan". Notons que le groupe puise beaucoup de son inspiration chez PARADISE LOST ou encore ANATHEMA, avec parfois des petites touches MY DYING BRIDE (notamment, je constate, sur les plans musicaux). Un mélange plutôt sympa d’influences qui s’accordent à merveille dans ce dernier opus. Pas de gnangnan, premièrement parce que la voix est typiquement doom : grave, profonde, touchante, qui fait écho, sur certain morceaux, à une voix féminine plus douce et nostalgique. Du déjà vu, pas d’innovation, mais beaucoup d’émotions, clé principale – pour moi, j’entends – à l’évasion dans un morceau. Cela dit, on ne peut pas dire qu’Evadne nous emmène sous le soleil d’Espagne !

Musicalement parlant, je m’attarderais d’abord sur le clavier : soit il accompagne les instruments, soit il apparaît par solos – courts, c’est dommage – dans un titre. Le tempo est caractéristique du doom, plutôt lourd, ni trop rapide, ni trop lent. La dose exacte. Comme tous les albums du genre, EVADNE diversifie les morceaux (et heureusement, plus d’une heure d’écoute linéaire, ça serait franchement rébarbatif), au travers d’ambiances qui font se succéder mélancolie, oppression, brutalité ou encore tristesse. Cela dit, même si le doom a un rendu sonore plutôt sympathique, les musiciens doivent franchement s’ennuyer, le groupe se calque sur le genre sans innover plus que ça. C’est dommage.

Album, donc, pas forcément très original, mais vraiment bien mené, avec un son qui colle très bien au genre (merci Dan Swäno !). On n’en retiendra pas grand-chose, il s’apprécie à sa juste valeur, mais les fans de doom/death mélo en auront peut-être un souvenir plus extatique que les metalleux polyvalents. Il demeure néanmoins un album à écouter, à partager.







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