TREPALIUM H.N.P. [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 39.18 Style : Thrash death |
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Chronique : 26 juin 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Pas vraiment des débutants, les petits gars de Trepalium ! Plus de dix ans de carrière maintenant, et la sortie d’un quatrième album au doux nom d’H.N.P. voulant dire « Heic Noenum Pax » traduisible à peu de chose près par « Ici il n’y a pas de paix » (et non « Havrais Nettoyage Peinture » comme voulait me le faire croire l’ami Google). Un album qui avait la lourde tâche de succéder aux excellents « XIII » et « Alchemik Clockwork Disorder » qui m’avaient fait découvrir le groupe. Avec ce HNP, on demeure en terrain connu et on reconnait sans peine le thrash-death du groupe, groovy comme jamais. Le groupe le prouve dès le premier titre direct sans véritable introduction, marqué par la voix rageuse de KK, le chanteur. Les guitares sont on ne peut plus présentes, toujours prêtes à appuyer là où ça fait mal. Alambiqué, cet album l’est également parfois, je pense notamment à l’excellent « S(l)ave the World » et son riffing hypnotique et entêtant. Le plus mélodique « Order the Labyrinth » qui aurait presque un côté suédois à la OPETH est un de ces titres qui nous prennent à la gorge par leur intensité, sans pour autant s’avérer réellement violents mais plutôt vicieux... On retrouve également le coté jazzy dans les breaks présents et les rythmes délicieusement chaloupés, comme sur un « Insane Architect. L’inspiration PANTERA est souvent là, notamment au niveau des parties de batterie de Sylvain Bouvier rappelant ce bon vieux Vinnie Paul. « (A)I Was(S) » par exemple, présente un certain nombre de traits rappelant le maître, mais toujours dans un écrin de modernité et de groove bien à eux. Les titres les plus rentre-dedans ne sont pas forcément les meilleurs, ainsi un « Let The Clown Rise » ou « The Worst F(R)iend » s’avèrent moins surprenants que les titres plus posés et expressifs. Enfin, le summum de l’album est formé par le dyptique final avec cet instrumental acoustique planant, « Raining Past », jouant un peu le même rôle que le « From Mars… » du fameux morceau de GOJIRA, en l’occurrence laisser planer une atmosphère apaisante avant de lâcher les chevaux sur une reprise d’ « I’m Broken » de PANTERA, pour laquelle ils ont bénéficié de l’aide de Luis de SINSCALE et c’est œuvre de maître que cette reprise, à la fois personnelle et fidèle à l’originale, apte à faire verser une larme aux nostalgiques. Au final, un seul grand regret à la fin de l’album : on aurait bien signé pour un ou deux morceaux supplémentaires… H.N.P. parvient sans problème à se hisser au niveau de ses prédécesseurs, d’un niveau technique encore supérieur, varié et compact. TREPALIUM poursuit son chemin dans l’excellence du paysage metal français en ayant trouvé son son, reconnaissable et personnel. Bien que cet album révèlera peu de surprises finalement à celui ayant écouté finement un « XIII », il n’en restera pas moins un album éminemment appréciable et à conseiller à tous ceux qui aiment le groupe. TREPALIUM is back !!! |
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