XIANOSYS Chronicles... [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 51.3 Style : Metal symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 21 juin 2012 , réalisée par daills | ||||
XIANOSYS est un groupe français qui mêle à son metal des influences atmosphériques et orchestrales ; c’est plus particulièrement chez les grands compositeurs de musiques de films que le groupe puise son inspiration. Après une première démo comprenant trois titres et un clip vidéo, sortie en 2006, XIANOSYS étoffe son expérience scénique en participant notamment au Raismesfest et à la Fête de l’Huma. ‘Chronicles…’ est leur premier LP, fruit de deux longues années de travail. Ce long labeur s’avère t-il payant ? L’album débute sur ‘The seventh Gate’, un morceau au riff très classique et au refrain épique, très typé ‘powermetal’, que ne renierait pas un groupe comme BLIND GUARDIAN. L’orchestration est mise très en avant au niveau du son, les guitares sont en retrait, ce qui laisse une impression de manque de puissance, même sur un titre plus ‘metalcore’ comme ‘New order’ qui ne décolle pas. Les chants sont également très présents dans le mixage, parfois presque de façon irritante (‘Heart of Persia’, ‘The nine lives’). Au niveau des compositions, l’idée de s’inspirer de musiques de films est intéressante ; malheureusement, on a du mal à se projeter dans les ambiances. Sur ‘Divisions of hatred’ qui s’inspire de ‘La guerre des mondes’, je ne ressens pas d’atmosphère science-fiction. L’ambiance est plus flagrante sur ‘Strenght of honor’ qui évoque ‘Gladiator’, mais le tout est mal mis en valeur. Pourtant, l’album renferme pas mal d’idées intéressantes : ‘Schizophrénia’ est une compo sympa, bien ambiancée ; ‘For these words’ apporte quelques passages plus mélodieux, notamment grâce à l’introduction d’un chant féminin. Au final, voilà une preuve que le vieil adage selon lequel, à force de travail on peut tout réussir, ne semble pas fonctionner en terme de musique ; on sent que XIANOSYS s’est effectivement très investi durant ces deux années de travail, mais malheureusement l’album manque cruellement d’originalité, de puissance et de cohérence. La faute, en grande partie à la production mettant trop en avant les orchestrations. Nul doute que XIANOSYS saura tirer partie de ces erreurs pour progresser ; c’est aussi cela le travail : avancer et s’améliorer. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|