OVERMARS
Affliction, endocrine… vertigo [ 2005 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 70.00
Style : Post Hardcore Oppressant
  Infos :
  Contact label : http://appeaseme.free.fr
  Contact groupe : http://www.destroyalldreamers.org
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 juin 2005 , réalisée par SEED OF PERVERSION
   
Overmars est un groupe français qui n’a rien à envier à la scène extrême internationale et dont on peut être fier. Ce dernier était, à l’origine, un projet parallèle de certains musiciens de Donefor. Et lorsque celui-ci s’est arrêté, Overmars est devenu un groupe à part entière et ceci pour notre plus grand bonheur.
Le groupe officie dans un registre que l’on pourrait qualifier de post hardcore oppressant un peu dans la veine de Cult of Luna. Et oui encore Cult of Luna. Le style pratiqué par ce groupe est en pleine ébullition, mais ce n’est pas moi qui m’en plaindrai. Je préfère nettement entendre des groupes officiant dans ce registre et qui sont pour la plupart très inspirés que n’importe lequel des groupes de Metal Core qui pullulent dans la scène Metal comme des mauvaises herbes.

Revenons donc à nos moutons, et dans le cas présent à Overmars. Alors oui Overmars ressemble à Cult of Luna, mais développe une musique beaucoup plus sombre. Ceci est déjà un atout dont l’importance n’est pas négligeable car l’écoute de cet album n’évoque pas les mêmes sentiments que l’écoute d’un album de Cult of Luna. Overmars n’est donc pas une pale copie de son grand frère et n’a pas à rougir devant lui. De plus limiter la musique d’Overmars à ce style serait plutôt réducteur, car le groupe a parsemé son album de différentes influences qui viennent donner un intérêt énorme à l’album. Entre les morceaux propres au style que j’ai évoqué on peut retrouver des interludes faisant énormément penser à du Anathema avec un chant clair très réussi, ou même un morceau à tendance « gothique » très étrange avec un texte narré par une voix féminine appuyé par une ambiance malsaine ou des cris en tout genre s’entrecroisent. Plutôt déroutant, mais en fin de compte très réussi.
Sinon le gros de l’album est composé comme je l’ai dit au début par des morceaux de post hardcore très lourd, flirtant avec le sludge et le doom tout en restant très progressif. Les morceaux suivent en général une mélodie et développent différent riffs autour de celle-ci. Les riffs parlons en justement, avec des guitares très lourdes, ceux-ci se font parfois écrasant, parfois déchirés mais toujours cohérents et indispensables. Le chaos de ces riffs est parfois appuyé par des samples indus et même un scratch ( !) qui ne dénature en rien l’essence des morceaux. La basse très présente achève ce tableau torturé et plusieurs passages calmes en guitare claire font leur apparition, et ne sont la que pour développer les ambiances présentes.

Au niveau des vocaux, on retrouve une grande diversité. La plupart des vocaux sont des hurlements rauques et graves, un peu comme ceux que l’on peut retrouver dans Cult of Luna ou Isis. On retrouve également du chant féminin, dont la présence est loin d’être inutile et qui apporte un plus indéniable notamment sur A Spermwhale’s Quest, lors du duo chant féminin/hurlement accompagnant une envolée mélodique des plus poignantes.
En dépit de son influence flagrante pour certains groupes, Overmars a su créer une musique originale, inspirée et très personnelle. Cet album suscite l’intérêt et écorche nos émotions tout au long de son écoute malgré sa longue durée. Un album à écouter absolument !







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