NILE
At the Gate of Sethu [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.38
Style : Brutal Death Technique
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
  Contact groupe : http://www.nile-catacombs.net/ http://www.myspace.com/nilecatacombs
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 juin 2012 , réalisée par KiLa
   
Avec ses 19 ans de carrière, ses 6 albums sortis et son petit dernier a venir (très) bientôt, NILE est un groupe qu’on ne présente plus ! Le plus Egyptien des combos américains a su, au fil des années, convaincre et réunir un public large. Nous ravissant toujours les tympans via leur Brutal Death Technique, NILE a su se créer un univers et un son qui n’appartient qu’à eux, reconnaissable entre mille. La future sortie de « At the Gate of Sethu » est pour le moins attendue et laisse rêveur les plus férus de lourdeur. Pas de changement de line up à noter : « On prend la même équipe et on recommence » et pour notre plus grand plaisir !

Avant de plaire aux tympans, ce « At the Gate of Sethu » plaît aux yeux. Se mariant magnifiquement avec celles des albums précédents, la pochette a le don d’attiser l’œil ! On connaît le goût prononcé du combo pour les beaux objets ( Je pense notamment au digipack de « Those Whom the gods detest » ), et ce nouvel artwork dans un style rétro et poussiéreux, ne se soustrait pas à la règle.
On part donc sur de bonnes bases ! Mais que retrouve-t-on concrètement, dans cet album ?
Tout simplement tout les ingrédients qui font le succès du combo habituellement ! Un Geoges Kollias déchaîné derrière ses fûts, des vocaux qui se répondent l’un l’autre, entre growl ultra malsain et chant plus criard. On retrouve bien évidemment des solis impressionnant, dans « Enduring the Eternal Molestation of Flame » ou « The inevitable Degradation of Flesh », par exemple !
Et bien sûr… les passages sonnant typiquement Egyptien dans « The Fiends Who Come to Steal the Magick of The Deceased », ou “When my wrath is done ». Les interludes font encore une fois leur effet, nous laissant nous remettre des autres morceaux relativement longs dans un registre où l’endurance est nécessaire. « Ethnico Musicological Cannibalisms » est d’ailleurs particulièrement bon, sentant les relents caverneux et le sarcophage entre-ouvert.
Coups de cœur particulier pour les morceaux « Natural Liberation of Fear Through the Ritual Deception of Death » et « The Chaining », flirtant parfois avec quelques bases du « Slamming Brutal Death ». Quant à « Tribunal of the Dead », la claque est également de mise : on est vraiment pas loin de l’album ( et particulièrement du morceau ) « Those whom the gods detest ».

Vous n’êtes “pas très Nile” ? Ne perdez pas votre temps et passez à l’album suivant, car pour le plaisir des fans, NILE atteste et revendique une fois de plus ce qu’est leur musique. Ni surprise ni déception. Cet album est tout simplement bon, très caractéristique et… tellement NILE !
D’un point de vue totalement personnel, cet album est l’une des sorties que j’attendais le plus cette année, et en aucun cas je n’aurai été déçue : quasiment impossible de lui trouver des défauts, si ce n’est d’appartenir à un style qui ne plaira pas à tout le monde. La lourdeur est de mise et mes tympans valident !







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