WHEN NOTHING REMAINS As All Torn Asunder [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 70.06 Style : Doom |
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Chronique : 04 juin 2012 , réalisée par Chart | ||||
WHEN NOTHING REMAINS nous vient de Suède. Le groupe ne s’est que très récemment formé, mais pourtant il nous présente déjà son premier album. Des membres de NOX AUREA se sont retrouvés en 2010 avec l’idée de monter un nouveau projet de doom. Johan EICSON (DRACONIAN, DOOM : VS, SHADOWGARDEN) les a rejoint dans la foulée afin d’assurer les chants clairs. Le professionnalisme de ces musiciens n’est donc plus à prouver. WHEN NOTHING REMAINS arrive avec ce premier album, “As All Torn Asunder” réellement bien produit. Le professionnalisme est incontestable, car il faut être déjà bien rodé pour arriver à offrir quelque chose de cette trempe. La production est en effet impeccable et terriblement puissante, parfaite pour ce style qui demande une certaine clarté. L’effet est réussi et pour un premier album, il n’y a absolument rien à redire sur cette production. Comme dans tout bon album de doom qui se respecte, les morceaux sont plutôt longs, dépassant même les 11 minutes avec « A Portrait Of The Dying » et les 13 avec « As All Torn Asunder ». L’ambiance générale est elle aussi assez typique. La lenteur, la pesanteur et la mélancolie sont comme toujours les maîtres mots. WHEN NOTHING REMAINS flirte avec le funeral doom mais sans excès. Parfois, quelques passages comme « Tears » nous rappellent à quel point ce style vient des profondeurs d’une âme en peine. Oui, la gaieté n’a jamais été le mot d’ordre, mais il arrive parfois que la beauté des mélodies subjugue la mélancolie des mélodies. On en a une belle preuve avec « Embrace Her Pain ». Nous parlions de chants clairs, mais ce ne sont pas les seuls types de chant que l’on peut entendre sur cet album. Pour être tout à fait juste, la prédominance revient à la voix death de Jan SALLANDER. Sa voix caverneuse est d’une toute puissance apportant un rythme et une mélodie relativement entraînante. Les voix claires de Johan ERICSON donnent la petite touche plaintive dont il aurait été dommage de se priver. Malgré des tempos au ralenti, certains morceaux tels que « The Sorrow Within » et « A Portrait Of A Dying » dégagent un certain entrain. On est pris par leurs introductions dynamiques, en toute relativité. La suite nettement plus lourde contraste avec ces débuts, mais la diversité des riffs permet au groupe d’éviter la rengaine que certains groupes de ce style arrivent parfois à dégager. L’autre point fort de WHEN NOTHING REMAINS réside dans les arrangements très travaillés. On sent une grande maturité chez ces musiciens. Rien n’est laissé au hasard. Les riffs de guitares sont le plus souvent harmonisés. Parfois le clavier apporte lui aussi sa couche de mélodies. A aucun moment on a une sensation de vide ou de flottement dans les riffs. WHEN NOTHING REMAINS dégage de ses mélodies et ses arrangements toute la puissance dont il a besoin pour assoir son style. WHEN NOTHING REMAINS propose un premier album convaincant. Les amateurs de doom seront ravis de découvrir une nouvelle formation de cette trempe. On devine un avenir intéressant pour ce nouveau projet. |
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