CIRCUS MAXIMUS Nine [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 57.50 Style : Metal progressif |
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Chronique : 03 juin 2012 , réalisée par Bloody | ||||
Il ne vous est jamais arrivé d’être tellement émerveillé par un album à un tel point que vous ne trouveriez pas les mots pour l'encenser ? C'est le cas de cet album. "Nine" de CIRCUS MAXIMUS est apparu sur la sphère metal progressive tel un joyau inespéré, mais surtout, inattendu. Ce groupe trop sous-estimé (et méconnu) a de quoi redonner espoir pour le futur de la scène prog/power. "Frontier Records" qui a récemment déçu avec des sorties un poil trop attendues (Kiske/Sommerville) creé la surprise où personne ne l'attend. Avec CIRCUS MAXIMUS, "Frontier Records" tient (je l'espère) sa poule aux œufs d'or. Derrière son artwork blanc très peu élaboré, on ce dit que CIRCUS MAXIMUS n'est pas un groupe qui privilégie la forme mais plutôt le fond. Et cette impression va se confirmer le long de l'album. Passé l'intro, le combo entre dans le vif du sujet avec un morceau de dix minutes qui est un vrai bijou. Une entrée en matière de cette sorte, ça ne court pas les rues et celle des Norvégiens est brillamment composée. Certains groupes de progressif composent à tour de bras de longs morceaux insipides qui sont lourds à digérer et ce, dès la première écoute. Cet exemple là, le quintet a tout fait pour l'éviter ; et de ces dix minutes, ils vont tirer bon nombres de plans différents qui s'harmonisent à merveille entre eux. Il ne sera pas rare que l’électrique côtoie l'acoustique, par exemple. Dès lors que les instruments se taisent, une voix émerge alors du silence... Celle de Mikael Eriksen. Sans le savoir on dirait que des fantômes vocaux de Roy Khan (ex KAMELOT) sont présents. En effet, Eriksen possède une belle voix qui a tendance à égaler celle du sieur Khan. Je ne sais pas si le fait que les deux soient Norvégiens y est pour quelque chose, en attendant Eriksen brille de par sa prestation vocale. Pour n'importe qui, qui écoute cet album, la comparaison est inévitable, cependant Mickael Eriksen s'il est moins puissant sur certaines notes, il les tient sans défaut, chose que Roy avait du mal à faire. On se délectera donc de ses parties vocales si prenantes ("Architects Of Fortune", "I am") qui sonnent comme un instrument à part entière. Cependant les influences, CIRCUS MAXIMUS en a, comme tous les autres groupes d'ailleurs. Celles-ci en plus d’être agréables sont bien assimilées (et appropriées). On passe sans encombre d'une nappe de clavier similaire à ceux d'ASIA à des envolées lyriques type STRATOVARIUS. Le jazz a aussi sa place ("Last Goodbye") à travers de rapide apartés musicales. Mais s'ils varient leurs approches afin de coller un peu plus au progressif, ils ne laissent pas à l’écart la base de leur musique : le metal. "Used" et "Reach Within" rappellent à l'ordre des guitares heavy qui sont par ailleurs très bien mixées. La production de cet album est aussi un de ses points forts. Chaque instrument possède un son cristallin et facilite la décomposition des morceaux de l'album. A partir de là, CIRCUS MAXIMUS livre (n'ayons pas peur des mots...) leur meilleur album a ce jour. Si "Isolate" était très bon, "Nine" est tout simplement excellent. Depuis 2007 la maturité a pris une place importante et elle se ressent dans l’écriture des morceaux. Si la technique de chaque musicien était déjà au rendez vous sur les précédents albums, il faut reconnaître que sur celui-ci elle est brillamment mise à profit. Aucune faille n’émane de ce petit bijou qu'est "Nine". Un must à posséder pour tous les amateurs de prog/power. Qu'on se le dise, après cinq ans d'absence, CIRCUS MAXIMUS revient plus fort que jamais avec un album qui s'imposera rapidement comme le chef d’œuvre de leur carrière. |
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