MESCALINE Pathology of An Ordinary Man [ 2010 ] |
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MCD/EP Durée : 18.00 Style : Harcore-metal |
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Chronique : 28 mai 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
MESCALINE est un jeune groupe essonnien qui évolue dans ce registre metalcore/hardcore à casquette, assez courant ces derniers temps. Avec leur look de 91 Allstars (pour ceux qui connaissent un peu la scène locale) en plus jeune, je ne m’attendais pas forcément à des tonnes d’originalité… Le combo existe depuis quelques années déjà et a sorti son troisième EP 5 titres de manière entièrement autoproduite par l’association Rock’Essonne qu'ils ont lancée. « Pathology of An Ordinary Man » est gratifié d’un artwork travaillé et honnête, suffisant en tout cas pour que je me plonge plus en avant dans l’œuvre du groupe. Après une inutile intro, le groupe attaque les hostilités avec le titre « De chair et de Fer », dans une ambiance plutôt industrielle avant de partir sur des bases "metalcore" plus classiques. Un coté "néo" rappelant quelque peu MASS HYSTERIA se dégage de ce morceau, renforcé par le chant en français… Quelques plans intéressants sont développés parfois, comme sur le pont jazzy-rock sur « In the Mirror ». « Dernier instant » est lui, un titre purement "hardcore", rappelant à certains moments REFUSED à d’autres MADBALL. Les influences ne se cantonnent pas au hardcore, ainsi on a des influences plus thrashisantes, rappelant le old-SEPULTURA ou PANTERA (les notes introductives de « Hardcore is my game ») ou même "stoner", un bon solo de basse des familles étant intégré dans ce dernier titre... Après il y a les côtés qui fâchent, ainsi un côté brouillon dans la composition, le rendu final n’étant pas forcément aidé par la production amatrice, mais les moments intéressants sont noyés dans des nappes de riffs convenus et déjà entendus un peu partout. Mais la seule chose objectivement pitoyable du cd est cette voix claire nauséabonde (« Bahhh ») qui fait son apparition sur les deux derniers titres. Dieu sait que je ne suis pas de ceux qui crachent sur la voix claire de manière permanente, je pense même que lorsque c’est bien fait, ça peut amener une valeur ajoutée immense à un groupe, mais ici : justesse douteuse, perte d’énergie colossale par rapport à un chant hurlé correct, mais déjà limite à cause d’un rendu au mixage douteux, bref, un vrai massacre... Alors, on ne va pas tirer sur un groupe autoproduit, comme sur une production Nuclear Blast… Ce jeune combo a des idées, arrive à sortir quelque chose de pas forcément cliché au sein de la scène, un espèce de thrashy-metal-neo-hardcore plutôt intéressant avec une belle énergie. Mais les étapes à franchir sont encore nombreuse pour pouvoir sortir une galette vraiment convaincante… |
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