HEADSPACE I am anonymous [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 62.00 Style : Rock Metal Progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 24 mai 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Si l’on doit saluer le premier album d’HEADSPACE dans cette chronique, sachez que ce jeune groupe n’est pas composé de musiciens inexpérimentés ou inconnus. Tel mon grand-père dans son club de pétanque, ils sont talentueux et reconnus par leurs pairs, ayant collaboré au sein de formation comme THRESHOLD, OZZY OSBOURNE ou bien encore fils d’ex-YES. Nous ne sommes pas loin du tout d’un Super Groupe. HEADSPACE compte donc en ses rangs, Adam WAKEMAN (fils de Rick WAKEMAN), Damian WILSON ou encore Lee POMEROY. Pardon pour les deux autres, dont le CV ne mesure en rien l’étendue de leur immense talent. Ces présentations faites, passons à l’album. « I Am Anonymous » est un concept album dont le thème est largement révélé par le joli Artwork : la guerre et tout ce qui tourne autour de ce concept de dévastation physique comme morale. Le combo nous fait naviguer en terrain progressif, très progressif : celui d’un DREAM THEATER, influence volontiers assumée par le groupe. Les compositions se font complexes et longues (« Daddy Fucking Loves You »). Tous les morceaux durent 8’30 minimum (si l’on écarte la pause musicale ‘Soldier’, ballade au piano sublimement portée par le chant de Damian Wilson). Et s’il y a bien un membre qui ressort de cet album c’est bien lui : Damian Wilson. Les lignes de chant sont incroyablement travaillées et les mélodies tapent toujours dans le mille (« Soldier », « Invasion ») en se permettant parfois un rappel d’un thème musical (« Fall of America » qui formerait un binôme avec « Stalled Armageddon »). Malgré cela, les morceaux ne sont pas construits autour des musiciens et de leur ego, mais bel et bien autour de la musique, indéniable à l’écoute et qualité première de cet album, chaque instrument trouve sa place et HEADSPACE prouve qu’un clavier peut parfaitement se marier aux guitares. Et pourtant, le disque n’est pas exempt de soli à la 6 cordes (« The Big Day »), ou aux claviers (« Die With a Bullet »), ces derniers apportant parfois une touche Indus à l’ensemble. L’aspect musical de cet album, auquel gravite beaucoup d’influences prog Rock et Metal, est vraiment jouissif. Non seulement car les musiciens en ont fait la priorité au niveau de la composition, mais également grâce aux diverses ambiances qui traversent ce « I Am Anonymous ». Rien que la dernière piste fermant l’album : « The Big Day ». Un morceau qui se termine en acoustique, alors que sa première partie se faisait puissante, épique, avec des pans de guitares où résonnent les Echoes du Floyd. L’intro de « In Hell’s Name » illustre parfaitement le côté mystique (avec ces orgues et ces sons orientaux) et « Die With a Bullet » arbore un son carrément Metal, presque Heavy grâce à des guitares saturées et un riff lourd. Marier autant d’ambiances au sein d’un même album en restant si cohérent est une véritable gageure. Vous ne pourrez faire meilleur honneur à cet album qu’en l’écoutant. Puissant, travaillé, épique, parfois appuyé par une production lisse et aux petits oignons, cet album se déguste du début à la fin. Pour les amateurs de Progressif avant tout car, malgré ses qualités, « I Am Anonymous » se dompte, s’apprivoise et charme au fil des écoutes afin d’en découvrir les subtilités, parfois minimes mais qui sont véritablement la marque des grands, très grands albums. |
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