KATANA
Storms of War [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.27
Style : Heavy metal
  Infos :
  Contact label : http://www.listenable.net/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/katanaofficial/info http://www.myspace.com/bladeofkatana
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 mai 2012 , réalisée par Bakounine
   
Avec son premier album « Heads will roll », KATANA avait amené une bouffée d’air frais dans le microcosme heavy metal. Il faut dire que pour un premier album, ces suédois avaient montré une belle énergie et même parfois quelques tentatives audacieuses qu’il ne restait qu’à concrétiser. Moins d’un an plus tard, voici venu le petit frère, « Storms of War » produit par l'ex "Mercyful Fate" Andy Larocque, même type d’artwork, même décorum nippon mâtiné de samouraï… Ma foi, pourquoi pas ?


Musicalement, on se retrouvera très vite en terrain connu, la voix de Johan Bernspång nette et précise donne le ton, un peu dans le registre d’un Dickinson en moins pêchu, plus mélodique. On a bien à faire à du KATANA, rien d’autre, les guitares et la rythmique sont en place, les influences sont là, toujours peu ou prou les mêmes, IRON MAIDEN sur les excellents « Kubilai Khan », « The samuraï returns » et « Wrath of The Emerald Witch » (Cette intro…), JUDAS PRIEST sur « Reaper »… Ces morceaux ont tous pour eux une structure et des riffs très bons, malgré quelques longueurs sur la fin.
Le problème est que l’on a ici aucun progrès palpable par rapport à « Heads will roll ». Le peu d’expérimentation ne s’avèrera pas forcément adéquat, notamment sur « City on the Edge of Forever » joyeux et entêtant, mais tellement qu’il en devient lassant alors que c’est le titre le plus court de l’album. On appréciera par contre les quelques tentatives, tels ces chœurs d’aspect « pirates » sur « No Surrender » rappelant RUNNING WILD, mais les étonnements seront quand même plutôt minces malgré la présence encore une fois de bons titres de heavy taillés pour le live comme « Modesty Blaise » et « The Wisdom of Emond’s Field » en plus des ceux suscités.


Au final, on a quand même de quoi passer un bon moment à l’écoute de cet album. KATANA a toujours les mêmes arguments, au dessus de la masse des jeunes groupes de heavy. Pour autant, l’absence de vrais progrès, de prise de risque et de découverte d’identité propre laisse submerger la crainte d’une certaine stagnation. Sans être en dessous du précédent, on passe toutefois d’un premier album ultra prometteur à un deuxième album convenable… Pour ma part, je préfère quand même le premier album.







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